Gabon : Gestation d’une «Nuit du talent» pour les artistes

S’ils se démènent pour vivre de leur art en l’absence des droits d’auteurs et des droits voisins, les artistes gabonais ne cessent d’avoir ces derniers mois des reconnaissances de la part du gouvernement. Le Conseil des ministres du 13 octobre a en effet annoncé l’organisation, dans les semaines à venir, de la «Nuit du talent». Un événement devant permettre une remise des prix aux artistes.

Quelques artistes gabonais lors de la cérémonie de décoration du 16 août 2022, à Libreville. © Facebook/Gabon1ere

«La Nuit du talent». Tel est nouveau concept proposé par le ministère en charge de la Culture et des Arts qui envisage une cérémonie de reconnaissance des artistes gabonais dans les semaines à venir.  L’annonce a été faite le 13 octobre à l’issue du Conseil des ministres qui a pris acte de la communication relative à cette soirée festive.

Le département de la culture fait savoir que ce programme participe de la relance des activités culturelles et verra la participation de toutes les corporations artistiques. Il permettra ainsi de récompenser et d’encourager quarante (40) créateurs des œuvres de l’esprit qui se sont distingués avant et pendant la période Covid-19.

Avant cette manifestation dont les dates n’ont pas été révélées, mais qui a déjà reçu l’aval du gouvernement, le monde de la culture gabonaise a été particulièrement à l’honneur, le 16 août dernier à Libreville. À l’occasion de la cérémonie de décoration de diverses personnalités et organisations ayant marqué d’une pierre indélébile leurs actions et leur secteur d’activité au sein de la société gabonaise, 30 artistes avaient été décorés et reconnus à leur juste valeur.

Des médailles, en reconnaissance de leur travail et de leur apport au rayonnement de la société gabonaise, avaient été épinglées sur des poitrines de femmes et d’hommes de culture. Lançant «La Nuit du talent», il est plausible que les choses évoluent dorénavant dans le bon sens pour les artistes gabonais, dans l’ensemble. Ce, même si certains laissent entendre que le mérite revient au ministre délégué en charge de la Culture, Max-Samuel Oboumadjogo (Massassi), ancien rappeur du groupe Hay’oe.