Le ministre des Sports a été auditionné, le 15 avril, par les sénateurs de la Commission des Affaires culturelles, sociales et de la communication. Le chef du département des Sports défendait, à cette occasion, le projet de loi consacré à l’Organisation nationale antidopage du Gabon (Onad-Gabon).

Le ministre des Sports, Franck Nguema, auditionné, le 15 avril 2020, sur le projet de loi portant Onad-Gabon. © D.R.

 

A la suite de sa présentation en Conseil des ministres et après sa validation, le 2 octobre 2020, puis sa soumission au Parlement pour adoption, le projet de création de l’Organisation nationale Antidopage (Onad) du Gabon, porté par le ministère des Sports, était en débat, ce 15 avril au Sénat. Le chef de ce département, Franck Nguema, a été en effet auditionné par les sénateurs membres de Commission des Affaires culturelles, sociales et de la communication. Objectif : présenter le bienfondé de ce projet devant veiller à la pratique saine du sport, au niveau national, conformément aux normes et standards internationaux.

Le ministre des Sports, Franck Nguema, pose avec la présidente du Sénat, Lucie Milébou. © D.R.

Si le Gabon n’a que rarement été affecté par les affaires de dopage dans le domaine de la pratique du sport, il reste que le pays d’Ali Bongo envisage de prévenir d’éventuels dérapages. La professionnalisation des disciplines sportives et les revenus, de plus en plus élevés, qu’en tirent les athlètes poussant certains pratiquants indélicats à opter pour des pratiques malsaines.

Au Sénat donc, Franck Nguema a expliqué la nécessité d’avoir cet outil qui, selon lui, «permettra à notre pays de se conformer au nouveau Code mondial antidopage entré en vigueur, il y a peu, le 1er janvier 2021». Le ministre des Sports a également ajouté que cet organe permettra «de sécuriser la conformité de nos athlètes et de nos équipes nationales, condition sine qua non, pour participer à l’avenir aux compétitions régionales, continentales ou internationales». Par ailleurs, a-t-il fait savoir, «le président de la République, Ali Bongo Ondimba, veut une pratique du sport plus propre pour la santé et l’égalité des chances des sportifs, notamment les jeunes».

En clair, l’Onad devra œuvrer à la mise en place d’une politique du gouvernement en matière de lutte contre le dopage dans le sport. Cette entité sera également chargée de sensibiliser, sanctionner et délivrer des autorisations d’usage à des fins thérapeutiques, lorsque nécessaire.

La mise en place cet organisme permettra également au gouvernement de respecter les engagements pris par le Gabon dans le cadre de la lutte contre ce phénomène tel que préconisé par l’Agence mondiale antidopage (AMA).

 
GR
 

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