Gabon-France : vers la redynamisation de la coopération universitaire et scientifique
Le Gabon et la France ambitionnent de booster la collaboration entre les deux pays dans le domaine de l’enseignement supérieur. Les ministres de l’Enseignement supérieur des deux pays, Patrick Mouguiama-Daouda et Sylvie Retailleau, ont identifié jeudi à Libreville de nouveaux axes stratégiques permettant de consolider leur coopération.
En marge du One Forest Summit tenu à Libreville, le ministre gabonais de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Patrick Mouguiama-Daouda a échangé le 2 mars 2023 avec son homologue français Sylvie Retailleau. Les échanges ont porté sur l’identification de nouveaux axes de coopération bilatérale.
«Nous voulons à la fois réactiver certaines collaborations par rapport à des thématiques environnementales, les thématiques de forêt, comme le sommet d’aujourd’hui, mais aussi sur l’océan et sur la partie santé avec des partenariats identifiés très concrets que nous allons relancer», a déclaré Sylvie Retailleau, ministre française de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Au cours des échanges, la partie gabonaise a proposé des axes stratégiques qui ont été validés par la partie française. «Nous avons identifié quelques thématiques d’école d’été pour que des jeunes étudiants français puissent venir faire des écoles d’été ici. Et nous allons monter des formations professionnalisantes à tous les cycles avec des collaborations fortes et puis, pourquoi pas, regarder aussi des collaborations sur des co-diplomations», a-t-elle indiqué.
Pour le professeur Patrick Mouguiama-Daouda, «il est pertinent pour nous et surtout efficace d’avoir une vision d’ensemble de ce qu’il y a comme conventions entre les universités, mais aussi les centres de recherches pour faire un bilan et pour mieux orienter justement les actions futures. Faire en sorte que les axes stratégiques que nous avons définis dans le cadre de ce plan d’action qu’on veut mettre en place corrigent ce qui doit l’être et encourage ce qui marche bien».
Cette rencontre a lieu dans un contexte où depuis plusieurs années, les universités et grandes écoles au Gabon soufflent de problèmes de gestions. Les enseignants et les étudiants réclament des meilleures conditions de travail et de vie.
2 Commentaires
Chercher les solutions ailleurs des lors que l’on ne fait pas grand chose de l’intérieur. L’USTM, tout comme l’UOB, jadis, des fiertés nationales ne sont désormais que l’ombre d’eux même.
Le Pr Pambou dit un journaliste,le Gabon n’était mûr pour pilotage universitaire et qu’il avait suffisamment des moyens pour favoriser l’éducation tertiaire de sa jeunesse dans les pays mieux affûtés pour l’activité- dont africains.