À Paris dans la cadre du séjour du président de la Transition en France, le ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi a rencontré, le 30 mai, son homologue, Bruno Le Maire. Les relations bilatérales et la coopération économique entre les deux pays ont constitué le centre de ces échanges. 

Mays Mouissi, Bruno Le Maire et leurs collaborateurs, le 28 mai 2024 à Paris. © D.R.

 

Présent dans la délégation du président de la Transition qui s’est rendue, depuis le 28 mai, à Paris, en France, pour un séjour en trois temps : politique, économique et mémoriel, dans l’optique de rassurer le partenaire bilatéral historique, le ministre de l’Économie et des Participations au gouvernement de la Transition, Mays Mouissi, a devisé avec le ministre fiançais de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire. 

Revêtant sa triple casquette de ministre de l’Économie, de président du Conseil d’administration de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) et président du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), il a échangé avec son homologue sur les relations économiques bilatérales entre la France et le Gabon, ainsi que sur les problématiques de la sous-région Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Cemac). 

© D.R.

Lors de ce rendez-vous, Mays Mouissi a présenté les perspectives favorables de l’économie gabonaise à la faveur de la mise en œuvre du Plan national de développement de la Transition (PNDT). Il a profité de cette séance de travail pour présenter à son interlocuteur les développements politiques récents avec la tenue du Dialogue national inclusif, ainsi que les actions à fort impact social voulu par le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema.

Quant au ministre français, il s’est félicité du succès du forum économique Gabon-France qui a permis de mobiliser 739 milliards de francs CFA (1,1 milliard d’euros). Il a de même réaffirmé la volonté des autorités françaises d’accompagner la Transition au Gabon et le développement des projets structurants. 

À propos de la Cemac et en dépit du contexte international marqué par des conditions financières peu favorables, Mays Mouissi s’est montré optimiste quant à la situation macroéconomique de la sous-région. 

Pour l’occasion, il était notamment accompagné des directeurs généraux des Impôts, de la Dette et de l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI-Gabon).

 
GR
 

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