Gabon-France : L’Ambassadeur Liliane Massala en immersion à «La Station F»
A l’invitation de l’École des hautes études commerciales (HEC Paris), l’ambassadeur du Gabon en France, Liliane Massala, a récemment visité «La Station F». Il s’agit du plus grand campus de startups au monde disposant d’importants incubateurs et hébergeant plus de 300 stations de travail, ainsi que des fonds d’investissement.
L’ambassadeur du Gabon en France, Liliane Massala a été conviée le 1er février dernier à une immersion au cœur de «La Station F» ; une entité de l’École des hautes études commerciales (HEC Paris), hébergeant plus de 300 stations de travail et des fonds d’investissement.
La diplomate gabonaise et sa délégation ont pu découvrir cet espace offrant des services en lien avec son programme de l’égalité des chances, soutenu par un grand réseau de partenaires dont les banques, enseignes commerciales internationales et grandes écoles. Des structures qui assurent un accompagnement technique, administratif, financier et logistique aux startups.
Dans cet écosystème, l’incubateur de HEC Paris mène une partie de ses activités internationales dans un programme dit Challenge Afrique Plus, dont la première expérience sur le continent africain se développe en Côte d’Ivoire depuis octobre 2021. Il est porté par 19 entreprises et une plateforme de référence d’anciens étudiants HEC qui soutiennent 16 projets techniques d’impact environnemental et social, avec une forte déclinaison sur l’accompagnement des femmes.
La startup HD Rain, affiliée à HEC, présente en Côte d’Ivoire, et spécialisée dans l’observation météorologique, a particulièrement retenu l’attention de l’ambassadeur. Cette entreprise en devenir utilise les signaux des satellites par un dispositif de capteurs qui permettent de mesurer les pluies, d’établir les cartes des précipitations avec une haute précision. «Ce mécanisme a pour avantages de permettre d’établir les statistiques de la pluviométrie, de sensibiliser les populations sur les cycles des travaux agricole et de permettre au gouvernement d’envisager des mesures d’anticipation des catastrophes liées à la pluviosité (inondations, sinistres, crues non maitrisables etc.)», ont expliqué les promoteurs de la startup.
Au terme de la visite, la diplomate gabonaise a estimé que «le Gabon gagnerait à dupliquer ces schémas de développement de Challenge Afrique Plus». Ce qui passerait par l’intérêt des pouvoirs publics d’inclure ces solutions innovantes aux politiques nationales, par l’adhésion des partenaires locaux et surtout par une forte implication des grandes entreprises, en vue d’assurer des appuis nécessaires aux startups nationales.
L’objectif serait de concevoir in fine des programmes orientés vers des emplois des jeunes, en prenant également en compte la formation des femmes, notamment en milieu rural.
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