Gabon : Fortes pluies et débordements du Canal de Nzeng-Ayong
La construction du Bassin versant de Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement, était censée contribuer à régler la question des inondations. Mais il n’en est rien. Le canal n’a pas pu évacuer les eaux pluviales issues des fortes précipitations enregistrées sur Libreville.
«Gabon : Les 1700 mètres qui sapent l’efficacité du canal de Nzeng-Ayong». C’est par ce titre que Gabonreview attirait déjà l’attention sur la nécessité de l’achèvement du canal de Nzeng-Ayong. En effet, les pluies de ces derniers jours ont été à l’origine d’inondations incommensurables en aval de cette infrastructure. Le Canal a débordé, causant d’énormes désagréments tout au long de son emprise alors que cette infrastructure avait pour objectif de réduire le niveau du désastre vécu par les populations riveraines.
«Le tronçon restant de 1700 mètres pour arriver au bras de mer n’a pas de capacité pour évacuer toute l’eau quand il y a lors des grosses pluies. L’eau recule et cause des inondations», explique un habitant de la zone impactée. «Il faut absolument achever l’infrastructure», souhaitent les riverains qui interpellent l’Union européenne (UE) et l’Etat gabonais.
La forte pluie du 2 mars a en effet entrainé le debordement du canal, notamment vers la Nouvelle-Cité où il s’est arrêté, le niveau d’eau ayant considérablement augmenté. Des détritus de toutes sortes ont été drainés, obstruant particulièrement cet endroit. Et comme on pouvait s’y attendre, dans la mesure où il reste 1700 mètres pour le relier à un bras de mer, le canal a débordé, entrainant l’inondation du voisinage et dégradant davantage la servitude, heureusement fermée à la circulation.
Selon les voies autorisées, le canal de Nzeng-Ayong, qui a pourtant la capacité de s’auto nettoyer, reçoit toutes les eaux, tous les déchets collectés depuis les quartiers périphériques et les entraine vers l’aval qui devait déboucher sur un bras de mer. Cette situation risque d’accélérer la dégradation du bel ouvrage de Nzeng-Ayong qui, selon des sources concordantes, est calibré pour une inondation tous les 20 ans. Or, depuis sa mise en service, elle a déjà enregistré une dizaine d’inondations sur une seule année. Deux grandes inondations en moins d’une semaine y ont notamment été enregistrés. Ce qui présage d’autres dommages avec l’arrivée de la grande saison des pluies.
«Tout ça s’est parce que le canal ne se jette pas là où il faut. Il s’arrête malheureusement en chemin : au pont de la Nouvelle-Cité. Si les choses demeurent en l’état, il faut savoir qu’il y aura accumulation de vase, de terre, des déchets. Il y aura un impact sur la structure du canal qui n’est pas fait pour résister à ces charges et à la fin, on risque d’avoir des cassures du canal», expliquait un technicien des Travaux publics.
Il faut donc agir et vite. Le volume d’eau drainé et libéré dans les environs va s’accroitre et constituer un véritable danger pour les habitations, mais également pour les populations que le canal était censé protéger.
1 Commentaire
Les Bongo et les pédégistes n’aime pas les gabonais. C’est pourquoi ils commencent toujours des projets pour ne jamais les terminer. Comme pour les logements sociaux, ils savent dés le départ qu’ils vont pour jeter l’argent des gabonais dans l’eau. Regardez le CICIBA, la Baie des Rois, Le Stade Omar Bongo, les Stades de foot d’une Can de 500 milliards en abandon, les centrales hydroélectriques inaugurées qui n’ont jamais marché. etc. Et 2023 ces sorciers veulent encore le pouvoir pour faire tourner le Gabon à rond. Ali Bongo, Sylvia, Nourredine, vous êtes compétents en rien. Donnez aux meilleurs d’entre nous leurs places et la chance de nous sortir de l’eau.