À l’adresse des parents d’élèves retardataires du Gabon, le ministère de l’Éducation nationale annonce pour le samedi 14 septembre prochain la clôture des inscriptions et réinscriptions dans toutes les écoles du pays.

Des parents d’élèves dans une école publique à Libreville. © D.R.

 

Alors que la reprise des cours comptant pour l’année scolaire 2024-2025 est effective depuis le 2 septembre dernier sur toute l’étendue du territoire national, plusieurs parents continuent de converger vers les établissements pour inscrire ou réinscrire leurs enfants. Une situation que déplorent les responsables des écoles face à l’affluence observée ces derniers jours. Ceci d’autant plus que la rentrée administrative du 26 août dernier a été annoncée depuis des semaines.

Comme lassée par l’habitude qu’ont de nombreux parents gabonais d’attendre toujours le dernier jour, l’administration dont a la charge Camélia Ntoutoume-Leclercq informe que samedi 14 septembre prochain à 18 heures précises, les opérations d’inscription et de réinscription dans les établissements scolaires ne seront plus possibles. Les retardataires sont donc invités à prendre leurs dispositions pour éviter une année scolaire blanche à leur progéniture.

Scolarité gratuite, sanctions pour les agents indélicats

Conformément aux directives du président de la transition, le général Brice Clotaire Oligui, la gratuité des frais de scolarité pour les élèves des écoles publiques et privées confessionnelles a été reconduite cette année. Une note circulaire datée du mercredi 11 septembre 2024, signée du directeur d’académie de la province du Woleu-Ntem, abondamment relayée sur les réseaux sociaux, fait état de sanctions prononcées à l’encontre de 7 agents du ministère de l’Éducation nationale en service à l’école publique communale de la Sablière à Oyem.

Ces agents sont accusés d’«avoir passé outre les consignes gouvernementales relatives à l’exigence des frais d’inscription, d’APE (association des parents d’élèves) et de rames de papier aux parents d’élèves, ou pour avoir cautionné leur violation». Ils ont tous été relevés de leurs fonctions.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. MONSIEUR A dit :

    Vraiment du n’importe quoi à l’Education Nationale.

    je me rappelle que j’ai commencé mon CP1 en janvier 1974 à l’école publique de la PEYRIE; ce qui ne m’a pas empêché de passer au CP2 la même année scolaire.

    Tenir compte des personnes en situation très défavorable actuellement, des enfants actuellement malades, etc…

    Durant ma scolarité, j’ai vu des camarades de classe commencé l’année scolaire au 2ème trimestre, et passer en classe supérieure.

  2. MONSIEUR A dit :

    Ne robotisons pas la société; elle est humaine, donc restons Humaniste.

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