La Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) a annoncé, le 12 novembre à Libreville, le dépôt d’un préavis de grève de 8 huit jours pour réclamer le versement de l’Intéressement spécifique (IS) et la Prime à la performance budgétaire (PPB). Si rien n’est fait à l’issue dudit préavis, la Fecorefi déclenchera une grève générale illimitée qui serait plus violente que le ‘’variant Delta’’.

Sylvain Ombindha Talheywa III lors de l’assemblée générale de la Fecorefi, le 11 août 2020 à Libreville. © Gabonreview

 

8 jours ! C’est le délai accordé par la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) au gouvernement pour ramener la sérénité au sein de leurs administrations réunissant les Douanes, Impôts, Hydrocarbures et Trésor public. En effet, la Fecorefi a annoncé le 12 novembre à Libreville, le dépôt d’un préavis de grève de huit jours. «A l’ensemble des agents des administrations citées, notre grève générale illimitée sera reconduite dans les mêmes formes au terme des huit jours francs que court notre préavis», a annoncé le secrétaire général de la Fecorefi.

Selon Sylvain Ombindha Talheywa III, la démarche de la Fecorefi est motivée par l’attitude du gouvernement qui ne tient pas ses engagements. Notamment le versement de l’Intéressement spécifique (IS) et la Prime à la performance budgétaire (PPB), établis par deux décrets signés par le président de la République en décembre 2020, alors que les objectifs budgétaires prescrits ont largement été dépassés. Nous tenons ici et maintenant, à informer l’opinion nationale et internationale que les collecteurs des régies financières ont bel et bien atteint leurs objectifs budgétaires prescrits pour le compte du mois d’octobre 2021 et dont le paiement intégral est attendu le 15 novembre 2021 au plus tard», a annoncé Sylvain Ombindha Talheywa III.

Si ce dû n’est pas versé aux ayant-droits, la Fecorefi n’aura d’autre choix que d’entrer en grève le 24 novembre prochain. «La consigne est claire et ne souffre d’aucune interprétation brumeuse. La quatrième vague que nous déclencherons doit être plus violente que le variant Delta, il serait mieux de respecter la distanciation sociale avec nos bureaux», a conclu Sylvain Ombindha Talheywa III

 
GR
 

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