La multiplication des actes de violence, les discours haineux et les invectives du fait des individus ou des communautés en cette période préélectorale ont amené le Parti démocratique gabonais (PDG) à mobiliser, le 25 juillet, trois de ses porte-paroles. Au siège de Louis, ils se sont exprimés au cours d’une conférence de presse sur ces actualités. «Le vivre-ensemble commande l’acceptation des opinions contraires ou contradictoires», indiquent-ils, ajoutant que «la paix n’a pas de prix» et condamnant ces agissements.

 

Marie-Rosine Itsana, Frédéric Massavala Maboumba et Guy Durand Ondzounga, le 25 juillet 2023 à Libreville. © D.R.

 

Trois des Conseillers, porte-paroles du Parti démocratique gabonais (PDG) ont animé, le 25 juillet, une conférence de presse en vue de présenter la position de leur formation politique face aux actes de violence, aux discours haineux, aux invectives et au climat délétère ayant cours dans le pays avant les élections du 26 août prochain. Marie-Rosine Itsana, Frédéric Massavala Maboumba et Guy Durand Ondzounga ont, à tour de rôle, exposé la vision de leur écurie face à ces situations.

 

Face à ce qui s’apparente aux débordements, à un mois de ces échéances, le PDG réagit donc et «condamne, avec la dernière énergie, tous les actes de violence perpétrés ces derniers temps, dans le pays et appelle le gouvernement à renforcer la mise en œuvre, de toutes les mesures de protection de notre territoire et de la sécurisation des populations et de leurs biens».

Indiquant être soucieuse de la préservation de paix et de la stabilité du pays, cette formation politique invite «les acteurs politiques à faire preuve de hauteur dans l’intérêt supérieur de la Nation». À ce sujet, Frédéric Massavala Maboumba, le communicant ayant lu la déclaration du Parti au pouvoir, et les siens estiment que «la compétition électorale n’a assurément rien à voir avec la volonté manifeste de certains acteurs politiques de recourir à l’invective et à l’intimidation».

 

Le 26 août 2023, les premières élections générales de l’histoire du Gabon auront lieu. Cet événement polarise de ce fait l’attention tout autant qu’il est, à s’y méprendre, à l’origine des discours aux antipodes de l’idéal de démocratie et surtout «d’élections apaisées» défendus par toutes les parties prenantes. Ces crispations, de plus en plus grandissantes dans le pays, ont fait dire à Frédéric Massavala Maboumba que, «quelles que soient les revendications, des voies légales existent. La prise d’otage et les saccages n’en seront jamais la solution».

Si le parti d’Ali Bongo Ondimba réitère sa confiance dans l’institution judiciaire, il salue la promptitude de la justice, d’autant plus que le procureur de Franceville a ouvert une information judiciaire à l’endroit des «casseurs qui se sont attaqués au meeting d’un candidat à l’élection présidentielle, créant les conditions d’un trouble à l’ordre public et un préjudice à tous les participants».

 

Là aussi, la formation politique au pouvoir fait noter que «le choc des ambitions ne devrait pas ouvrir la voie non seulement à une surenchère verbale injustifiée, encore moins à des agissements violents». Ce qui fait dire aux membres de ce groupe que «la loi se doit d’être appliquée dans toute sa rigueur, après qu’une enquête ait clairement situé les responsabilités».

 

Pour le cas du jeune décédé après sa prise d’otage et sa cavale dans la forêt, le PDG déplore des «actes inconsidérés» dans un contexte de revendication sociale et qui auraient plutôt dû donner lieu à des «pressions plus appropriées» de la part de ce jeune garçon.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. CYR Moundounga dit :

    Bjr. Juste poser la question à notre Média en ligne pourquoi cet article figure dans le volet « CULTURE » alors que les éléments narrés sont je le pense de nature à l’origine politique ? Amen.

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