Le Gabon en quête de 25 milliards de francs CFA
Dans le cadre du programme d’émission des obligations du trésor assimilables (OTA), l’Etat gabonais va mobiliser 25 milliards de francs au sein de l’espace Cemac.
L’Etat gabonais procédera, le 26 novembre prochain, à une émission d’Obligations du trésor assimilables (OTA) pour un montant de 25 milliards de francs. Cette opération constitue la seconde intervention du programme d’émission OTA du Gabon, au titre de l’année 2014, sur le marché des titres publics à souscription libre de la Cemac organisé par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC). Selon un communiqué des ministres en charge de la Prospective et du Budget «la période de souscription de cet emprunt est prévue à partir de la date de diffusion du présent communiqué jusqu’au 26 novembre prochain».
A titre de rappel, le gouvernement gabonais a mobilisé, le 24 septembre dernier, un encours de 26,05 milliards de francs lors de la première émission de son programme annuel OTA. Cette opération a été couverte à hauteur de 104%. Les ressources que l’Etat entend lever sont destinées aux projets routiers du Schéma directeur national. Les investisseurs institutionnels, entreprises et particuliers désirant acquérir les titres émis en cette circonstance sont invités à se rapprocher des établissements bancaires agréés. Il s’agit de Afriland First Bank (Cameroun), Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig, Gabon), BGFI Bank (Gabon), Crédit du Congo, Ecobank (Cameroun), Ecobank (Centrafrique), Société commerciale de banque au Cameroun, Standard Chartered Bank Cameroon, Union Bank Of Cameroon Limited, UBA Cameroon et Union gabonaise de Banque (UBA, Gabon).
4 Commentaires
LES CAISSES DU TRESOR N’ONT JAMAIS ETE AUTANT SURLIQUIDE….DIXIT…
Du jamais vu sous Omar…..!
Le Gabon fait la manche….!
A quand les commissions parlementaires ( Seant et Assemblée Nationale ) sur les finances dans ce pays?!!
Cette situation est entretenue par nos deux chambres de parlement ; qui sont elles aussi truffées des hommes et femmes non élus par les gabonais . Incapables d’interpeller le premier ministre sous peine d’etre reconduit aux nouvelles élections et lesquelles , ils ne sont pas sur de gagner si on y ajoute une dose de transparence .