Les membres d’un réseau de trafiquants et de consommateurs de cocaïne présumés ont récemment été arrêtés à Libreville par la DGR. Leur principal fournisseur présumé, un opérateur économique, a précisé que la drogue provenait du Nigeria, dissimulée dans les pièces détachées automobiles qu’il commandait.

Henry Master, tête du réseau présumé, tenant une pièce détachée et des doses de cocaïne. © Capture d’écran/Gabon 1ère

 

Fin de parcours pour des membres d’un réseau de trafiquants, revendeurs et consommateurs de cocaïne présumés. Ceux-ci, révèlent les agents de l’antenne anticriminalité de la direction générale de la Recherche (DGR), avaient pignon sur rue à l’ancienne gare routière de Libreville, et leur activité prospérait plutôt bien, notamment grâce au dévouement de l’un d’eux, un taximan, qui s’occupait du transport de la drogue, soit vers d’autres revendeurs, soit vers les consommateurs. Le plus futé du groupe semble pourtant être le grossiste présumé.

Henry Master, tenancier d’une structure faisant commerce de pièces détachées automobiles, a reconnu devant les agents et face caméra que la marchandise illicite provenait du Nigeria, son pays d’origine. La drogue, a-t-il précisé, était dissimulée dans les pièces détachées dont il avait passé commande au préalable. Une fois à Libreville, le produit était coupé avant d’être revendu en petite dose.

Les malfrats présumés ont été pris en flagrant délit, le 14 février, dans leur «laboratoire» où les agents sont également parvenus à mettre la main sur des plaquettes de Tramadol, un antalgique extrait de l’opium. Sur la table des trafiquants des drogues dures, dont le fameux «Kemeka», ont aussi été retrouvées, ainsi que d’autres produits prohibés. Présumés innocents, dealers et clients ont été palcés en détention préventive en attente de leurs procès respectifs.

 

 
GR
 

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