Gabon : En prison, Sylvia Bongo mieux traitée que son fils Noureddin
Si le fils aîné d’Ali Bongo aurait subi des actes d’humiliation depuis son placement en détention le 19 septembre dernier, sa mère quant à elle bénéficierait d’un meilleur traitement, au point de disposer d’un cuisinier personnel.
Traitée comme une reine ? Pas sûr. Locataire de la Maison d’arrêt des femmes (Maf) de la prison centrale de Libreville depuis le 12 octobre 2023, Sylvia Bongo-Valentin bénéficierait néanmoins d’un meilleur traitement que ses nombreuses codétenues avec lesquelles elle n’entretiendrait d’ailleurs pas beaucoup de rapports. À en croire Jeune Afrique, l’ex-première dame du Gabon serait même mieux traitée que son fils, Noureddin Bongo-Valentin, placé en détention préventive le 19 septembre 2023.
Selon des sources rapportées par nos confrères, depuis son arrivée à «Sans-Famille», le fils aîné d’Ali Bongo aurait été soumis à des actes d’humiliation. Sa mère quant à elle «a eu accès à des repas préparés par son cuisinier personnel». Sans nul doute une des conséquences du plaidoyer, voire des pressions exercées par de plusieurs chefs d’État du continent à l’endroit des nouvelles autorités du Gabon. Si le média panafricain assure que l’épouse de l’ex-président gabonais n’a pas été maltraitée physiquement, elle a néanmoins en commun avec son fils de ne pas pouvoir voir ses avocats.
Des virées hors de la cellule
Malgré les dénégations des autorités gabonaises, Jeune Afrique persiste et signe : Sylvia Bongo-Valentin et Noureddin Bongo-Valentin ont été extraits un temps de la prison centrale de Libreville puis conduits dans une villa attenante à la présidence de la République. Le site de l’hebdomadaire panafricain précise ce jeudi 25 janvier que cette extraction, qui s’est faite plus d’une fois, visait à les soumettre à des auditions plus poussées l’un en présence de l’autre. Sous la direction du commandant Davy-Steve Yalis, patron des Services spéciaux, ces interrogatoires auraient eu pour but de contraindre les deux prévenus à accepter de restituer certains de leurs biens immobiliers, au Gabon et à l’étranger, croient savoir nos confrères.
D’autres personnes incarcérées dans la foulée du coup d’État du 30 août 2023 auraient subi les mêmes interrogatoires hors de leurs cellules.
2 Commentaires
Ah!Les choses du Gabon et de l’Afrique,ce n’est pas le même journal jeune Afrique qui disait il y a quelques jours qu’ils étaient dans une luxueuse villa dans un quartier huppe de Libreville.Finalement?Ou est la haute autorité de la communication Gabon pour nous censurer ce journal?
Jeune Afrique est comme une prostituée. C’est au plus offrant qu’on offre ses services.
C’est un média entièrement instrumentalisé par ceux qui possèdent de l’argent et qui paient fort pour faire publier des articles à leur profit. C’est d’abord du business pour eux avant de chercher à informer objectivement et sur la base de sources fiables.