À la suite de son entretien, fin mai dernier à Paris avec le général Brice Clotaire Oligui Nguema, l’ancien patron du Fonds monétaire international (FMI) est en séjour de travail à Libreville où il échangera avec les différents responsables concernés par le volet Investissements du Plan national de développement pour la Transition (PNDT).

Moment de la séance de travail au ministère du Budget, le 17 juin 2024. © Com. gouvernementale

 

Il n’a pas fallu longtemps. Moins de trois semaines après son tête-à-tête avec le président de la Transition du Gabon, Dominique Strauss-Kahn est arrivé à Libreville. L’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) y est en séjour de travail et prévoit de s’entretenir avec certains membres du gouvernement, à l’instar du ministre du Budget et de Comptes publics qui l’a reçu en audience lundi 17 juin. D’autres séances de travail devraient être organisées dans la semaine avec d’autres responsables. Une audience au palais présidentiel est également en vue, selon nos informations.

Dominique Strauss-Kahn et Charles M’Ba, le 17 juin 2024 à Libreville. © Com. gouvernementale

Avec Charles M’Ba, l’ancien ministre français de l’Économie, des Finances et de l’Industrie a parlé de «la stratégie à mettre en place afin de financer le développement de l’économie», rapporte la Communication gouvernementale. Les deux hommes, accompagnés de leurs collaborateurs respectifs, ont essentiellement abordé la question des projets d’investissements contenus dans le Plan national de développement pour la Transition (PNDT), précise-t-on. Il faut dire que DSK connaît parfaitement la situation économique du Gabon, y compris dans le contexte de transition actuelle.

Le 29 mai dernier, lors de son entretien avec le général Brice Clotaire Oligui Nguema, il lui avait partagé sa vision, non sans proposer par la suite ses services. Le Français de 75 ans espère notamment œuvrer au Gabon dans le cadre de sa société de conseil, Parnasse International, en matière de négociations avec les institutions internationales et de mobilisation de financements auprès des bailleurs. La société est déjà active dans d’autres pays africains, notamment le Bénin et le Togo.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Omva dit :

    Cela serait interessant de savoir quels sont les résultats concrets de ses services au Bénin et au Togo !!

  2. Marcus Garvey dit :

    Pourquoi aller chercher DSK pour résoudre nos problèmes alors que nous disposons de compétences locales qui ne demandent qu’à être valorisées ? Les fonds publics destinés à rémunérer les conseils de DSK, dont je doute fortement qu’ils soient bénéfiques pour le Gabon, pourraient être utilisés pour lancer des appels d’offres auprès des grandes écoles et universités gabonaises afin de trouver des solutions à nos défis. Cela encouragerait la recherche locale et permettrait l’émergence de grands centres de recherche et développement, créés par et pour les Gabonais.

  3. Marcus Garvey dit :

    Conversation (fictive) avec le Pr CHEIKH ANTA DIOP sur la venue de DSK au Gabon
    Nous : Professeur que vous pensez de la venue de DSK au Gabon ?
    Pr CHEIKH ANTA DIOP :
    Je crois que, le mal, que le colon nous a fait, n’est pas encore guéri, voilà le fond du problème. L’aliénation culturelle finit par être partie intégrante de notre substance, de notre âme, et quand on croit s’en être débarrassée, on ne l’a pas encore fait complètement.
    Souvent, le gabonais ressemble à cet esclave du XIXème siècle, qui libéré, va jusqu’au pas de la porte et puis revient à la maison du grand maître esclavagiste, parce qu’il ne sait plus où aller… Depuis le temps qu’il a perdu la liberté ; depuis le temps qu’il a acquis des réflexes de subordination (le kounabélisme, l’analphabétisme spirituel, le torching exacerbé, la galère, etc), depuis le temps qu’il a appris à penser à travers ses maîtres (la France et le système Bongo-PDG).
    C’est un peu ce qui est arrivé aussi à l’intelligentsia gabonaise dans son ensemble. Car elle est persuadée que pour qu’une vérité soit valable et objective, il faut qu’elle sonne BLANCHE. C’est-à-dire qu’elle sorte de la bouge d’un blanc. Mais ça , c’est un repli de notre âme qui refuse de s’émanciper et de s’affirmer dans la court des grandes nations.

  4. Actu dit :

    Le Ministre des comptes publics fait fausse route. Il aurait fallu d’abord s’appuyer sur l’experience locale avant de faire appel a un ancien Economiste juste dont la reputation de grand Economiste n’a jamais ete reellement prouve.Cette attitude des nos autorites financieres et Economiques ne sont pas unfortunatly competents.

    Pierre Berogovoy qui n’etait pas forcement Econnomiste reste l’un des meilleurs Ministres de Eco et Finance de France devant Strauss Khan et Lauren Fabus .

    Peut etre que le Ministre des comptes publics sollicite Dominique strauss K pour son Carnet d’adresse?
    Mais ce que je veux rappeller au Ministre Charle Mba c’est que ni le FMI, la france et encore mois Dominique S Khan n’ont aider un seul pays Africain a se desendetter et encore moins de se developper.

    Omar Bongo de son vivant n’a pas pu resoudre le probleme de la dette du Gabon a travers les institutions de Breton-Woods.

    Un pays ne peut se developper avec une strategie basee sur un endettement perpetuel.

    Il existe des leviers endogens tres efficaces sur lesquels il faut agir, mais que seul la bonne connaissance du Gabon et ses realites sont des condition essentielle et prioritaire pour de vrais resultats.

    Bref les approches des Ministres de L’Economie et ds Comptes publics ne rassurent pas quant a la sortie du Gabon de l’orniere.

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