Gabon : Des jeunes rêvent d’en finir avec les violences postélectorales
Une poignée de jeunes Gabonais ont convenu de mettre en place, le 1er octobre à Libreville, la ‘’Plateforme d’échange et réflexion et réflexion citoyenne pour la jeunesse’’. Un cadre de discussions dont l’objectif principal est de tordre le cou aux violences postélectorales qui sont légion au Gabon.
Regroupés autour du président de la Fédération gabonaise des artisans en électricité (Fegaeef), de jeunes Gabonais nourrissent un rêve : mettre fin aux violences postélectorales dans le pays. C’est ainsi qu’ils ont tenu, le 1er octobre à Libreville, les travaux pour le lancement d’une ‘’Plateforme d’échange et réflexion et réflexion citoyenne pour la jeunesse’’. Une initiative intervenant moins de deux ans après la prochaine élection présidentielle.
Concrètement, le nouvel instrument vise à limiter les violences postélectorales aux différents scrutins ; faire participer les jeunes massivement aux différents scrutins ; réaliser une enquête sur les questions liées à la non-participation des jeunes aux élections ; organiser des consultations républicaines et civiles afin de recueillir les avis, conseils et suggestions des responsables politiques et acteurs de la société civile dans son ensemble.
«L’élection présidentielle de 2023 se prépare aujourd’hui, en mettant en place des mécanismes politiques et sociaux en faveur de la jeunesse, qui est au cœur de ses échéances à venir. Elle doit prendre une part active et avoir une place de choix dans la formulation de prises de décisions et orientations», a estimé le président de la Fegaeef. «Ce matin, une frange de cette jeunesse s’est réunie pour le lancement de la ‘’Plateforme d’échange et réflexion et réflexion citoyenne pour la jeunesse’’», a annoncé Samson Kombila Boubala.
Sans cautionner cette réalité, le patron d’entreprise a reconnu que le comportement déviant de certains responsables politiques est souvent une des causes du découragement ou de violence pendant ou après les différents scrutins électoraux. «Les acteurs politiques, tout bord confondu, seront consultés à cet effet, une charte politique et un mémorandum seront mis à la disposition de tous», a-t-il conclu.
2 Commentaires
En d’autres termes, nous devrons désormais accepter toutes les mascarades électorales sans broncher ? Lol.
Tant que les Bongo truquent les élections et pillent le psys la violenc3 est assurée. Dommage que ce soient toujours les mêmes qui meurent!