Gabon : Des élèves se filment, mimant une fellation devant des adultes insouciants
La chronique a été alimentée l’année dernière, par des affaires de dépravation de mœurs au sein de plusieurs établissements scolaires de Libreville. Les fautifs avaient été sanctionnés. On pensait alors que les jeunes élèves avaient tiré des leçons de l’usage du numérique et des réseaux sociaux. Que non ! Ce 4 novembre, une nouvelle vidéo d’élèves simulant une fellation a été abondamment partagée, remettant sur le tapis la question de la dépravation des mœurs au sein et en dehors des écoles.
Janvier 2021, des élèves de plusieurs établissements publics et privés de la capitale gabonaise s’étaient lancés dans un jeu de danses lascives, filmées et partagées sur les réseaux sociaux. Au temps fort du tollé provoqué par cette affaire, l’opinion public avait demandé l’indulgence pour les élèves-acteurs. Les peines ont été assouplies pour ne pas impacter leur scolarité, avec en toile de fond l’espoir que cet épisode serve de leçon aux autres.
Mais ce 4 novembre, une nouvelle affaire de dépravation de mœurs a été déclenchée par des élèves mimant une fellation et ce, devant des adultes insouciants. Sur une vidéo abondamment relayée, on y voit en effet une jeune fille et un jeune garçon, tous en uniforme scolaire, entourés de leurs camarades. Une demoiselle tient en main le sexe, en érection, d’un garçon à travers le pantalon de celui-ci et tente de le «sucer». Derrière ce groupe, se trouve une marchande de sandwichs, tandis qu’une autre attend, en compagnie d’autres élèves, d’être servie. La scène est visiblement filmée par d’autres élèves hilares.
Recherche du buzz, inconscience ? Toujours est-il que cette vidéo ne peut que faire réagir. Pourquoi ces parents regardent-ils sans intervenir ? Cette insouciance ne confirme-t-elle pas la démission des parents ? Les réseaux sociaux sont-ils devenus le siège de la débauche des jeunes ? Que vaut un buzz contre un avenir gâché ?
«Ce qu’il s’est passé doit être vu comme un signe démontrant l’abandon des devoirs des adultes sur la jeunesse. C’est la preuve que l’éducation dans notre pays est négligée par nos gouvernants, mais aussi par les parents. Nous sommes aussi responsables de la légèreté de nos représentants au sommet de l’Etat», commentait, l’année dernière, un internaute sur Gabonreview.
Un commentaire toujours valable aujourd’hui puisque ces enfants, assis en bordure de route, certainement près de leur établissement, n’ont pas eu froid aux yeux avant de se lancer dans leur besogne lubrique. Des lors, il revient aux autorités de se saisir de ce type de question pour assécher ces écarts de comportement avant qu’ils ne fassent un pli.
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