Si le phénomène est déploré dans tout le pays, pour la seule province du Woleu-Ntem, au moins 60 écoles publiques et de confession religieuse ont dû fermer en raison du manque d’enseignants. La situation est particulièrement vécue dans les villages.

(Illustration). © Marka/Universal Images Group via Getty Images

 

64 écoles ! À en croire l’Agence gabonaise de presse, c’est au total le nombre d’écoles publiques ayant été contraintes de fermer ces dernières années dans le Woleu-Ntem faute d’enseignants. Selon le document consulté par l’AGP, cette situation serait particulièrement vécue dans les villages et concernerait 21 écoles publiques, dont 7 à Oyem, 7 à Mitzic, 2 à Minvoul et 5 à Bitam. Les écoles confessionnelles n’y échappent pas, avec un total de 34, dont 19 catholiques et 15 protestantes.

Ces différentes circonscriptions scolaires, révèle-t-on, sont également confrontées à l’insuffisance du nombre d’enseignants pour les établissements encore ouverts, notamment dans les collèges et lycées. Sur  421 enseignants affectés dans la province, 296 exerceraient en qualité d’enseignants bénévoles. La plupart de ces bénévoles seraient en attente de leur poste budgétaire, certains depuis plus de 20 ans.

Le Woleu-Ntem connaîtrait un déficit de 230 enseignants, particulièrement dans les matières scientifiques. Une situation vécue dans tout le pays, au regard des alertes adressées ces dernières années par les différentes délégations d’académie provinciale du Gabon.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Ce n’est pas seulement dans le Woleu ntem. La situation est catastrophique sur toutes l’étendu du territoire. C’est une honte qu’on ne parle que d’un recensement partiel. Cette presse qui ne couvre que les discours politiques pourrait facilement se rendre compte que sur l’ensemble du territoire national, l’avenir de milliers d’enfants est compromis.

  2. Jean Jacques dit :

    Voilà la félicité des putschistes, les cancres affamés, abrutis, en 6 mois les changements que les mêmes démons n’ont jamais vu.Les abrutis commencent chez ses conseillers affamés + leur camerounaise. DEPUIS 1960 JUSQU’AU 29/08/2023.Les cancres qui disent Ali,sa femme et leur fils ont détruit le Gabon, sans apporter les preuves. Un exemple clair dans un secteur qui occupe 1er rang dans les vraies Républiques ayant des dirigeants qui ont le cerveau. Et qui ont été ÉLU PAR LE PEUPLE. 1ER Président Léon MBA, jamais on a fermé l’école gabonaise 2 .Président Omar Bongo jamais on a fermé l’école gabonaise et 3.president Ali Bongo jamais on a fermé l’école gabonaise.Chers gabonais civils,2025 même si on vous donne les milliards, prenez et dans les URNES SANCTIONNER TOUTES LES PERSONNES QUI SONT DANS CETTE transition quelque soit le poste que la personne va se choisir de se faire élire civile ou militaire, SANCTIONNER, si militaire SANCTIONNER DANS LES URNES.

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