Furieux de n’avoir pas encore d’enfant avec sa compagne et soupçonnant une stérilité entretenue, Christopher Emeka, 45 ans, de nationalité nigériane, est entré dans une furie meurtrière, le 2 novembre, à Remboué, dans le département du Komo-Kango. Il n’a pas hésité à s’en prendre à la jeune dame, la blessant grièvement, avant de décapiter son bébé de 2 ans.

Grâces aux agents de la brigade routière de Kango, Christopher Emeka n’a pas pu s’échapper et devra répondre de son acte ignoble. © Union.sonapresse

 

Le village Remboué, dans le département du Komo-Kango, a vécu une journée d’horreur le 2 novembre. Habitués à la colère parfois débordante de sieur Emeka, Nigérian âgé de 45 ans, les habitants du village ne pouvaient imaginer que tout cela s’achèverait un jour en drame irréversible. Il a décapité l’enfant de sa compagne de 2 ans.

Avant d’en arriver à cette journée d’horreur, le quotidien L’Union de ce 4 novembre, qui rapporte les faits, rappelle que sieur Emeka a rencontré Ornela Mekemeza-Me-Nguema il y a environ deux ans. Cette dernière, mère de deux enfants, venait de donner naissance à son dernier-né, un petit garçon âgé à ce moment d’à peine un mois. Épris de la jeune dame, Emeka s’est installé avec elle et a voulu qu’elle lui fasse, dans la foulée, un enfant. «Je n’ai pas accepté cette idée au départ. Du moins, je lui ai dit qu’il fallait attendre que le tout-petit atteigne d’abord l’âge de 2 ans», a-t-elle raconté sur son lit d’hôpital.

Mekemeza-Me-Nguema sur son lit d’hôpital, à Lambaréné, après s’être sauvée des griffes de Christopher Emeka. © Union.sonapresse

Si dans un premier temps, elle assure qu’il avait accepté cette démarche et qu’ils sont même allés jusqu’à Lambaréné pour rencontrer un médecin devant leur permettre de jouir de leur vie de couple et d’avoir des rapports sexuels sans nuire à l’allaitement du nouveau-né, elle explique qu’au fur et à mesure, son compagnon a cru qu’elle se jouait de lui en prenant des médicaments pour ne pas concevoir. «Alors qu’il n’en était rien», précise la jeune dame.

Et ce 2 novembre, las d’attendre une potentielle grossesse, Christopher Emeka a piqué une nouvelle crise. Lors d’une discussion, il a reproché à sa partenaire de ne pas vouloir lui donner un enfant, estimant être victime d’une stérilité orchestrée et entretenue. Et puis vint l’horreur. Pendant cette querelle, alors qu’il avait, à plusieurs reprises, menacé de s’en prendre au tout-petit, il l’entraina dans la chambre. Par instinct, la maman n’hésita pas à le suivre avant d’être surprise par des coups de machette, assénés froidement par son compagnon presque dans un état second, au bras et à la tête.

Pour protéger sa vie, abandonnant le petit dernier entre les mains de son bourreau, elle a pris la fuite avec son fils ainé. «Il est resté à tuer l’enfant derrière moi», raconte-t-elle à L’Union.

Après son forfait, Christopher Emeka a pris la fuite, avant d’être stoppé dans sa course par les gendarmes de la brigade routière de Kango. Il devra répondre de son acte et en payer le prix.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. yann dit :

    La folie humaine. Ah Seigneur ! aie pitié

  2. Nzuinguiri dit :

    Dire qu’après autant de cruauté, il ne sera condamné qu’à quelques petites années. Ensuite il sera libre de recommencer. Mais Diantre! Pourquoi n’a-t-on pas de vraies peines comme on en voit aux Etats Unis ? Ce type là mérite une bonne peine à perpétuité, une vraie prison à vie.

  3. Paul Bismuth dit :

    Dans certaines circonstances, la sanction irréversible peut faire du bien. Mais il faut que le juge ne se trompe pas. Or, là dessus on ne peut avoir aucune garantie.

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