Gabon : d’anciens députés créent «Éveil 241», une plateforme en soutien au CTRI
En quête de visibilité ou de postes pour certains quand d’autres semblent convaincus de la nécessité d’accompagner les nouvelles autorités en vue de l’amélioration du bien-être des populations, plusieurs anciens députés issus pour la plupart de l’ex-majorité se sont engagés lundi autour d’un mémorandum à soutenir les actions des militaires au pouvoir.
Ils sont pour la plupart issus des partis politiques constituant l’ancienne majorité au pouvoir déchu par le fait du coup d’État du 30 août 2023. Plusieurs dizaines d’anciens députés de la 13e législature ont signé, lundi 4 mars à Libreville, un mémorandum dans lequel ils s’engagent à promouvoir et à soutenir les projets et actions du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Censés représenter les 9 provinces du Gabon, ces anciens élus entendent intervenir dans le cadre d’une toute nouvelle structure baptisée «Éveil 241» supposée «assurer le suivi et l’accompagnement» des initiatives des militaires au pouvoir.
S’ils ont entrepris de créer cette plateforme dite républicaine et regroupant des patriotes, c’est parce que «le contexte actuel, qui ne fait pas d’obligation d’ordre idéologique, à savoir majorité et opposition», les y obligeait, explique Julien-Florent Assoumou Akue. L’ancien élu du Centre des libéraux réformateurs (CLR) dans le 6e arrondissement de Libreville et ses compagnons entendent donc saisir cette opportunité pour apporter leur pierre à l’édifice.
«Éveil 241», selon ses membres, est également une plateforme de réflexion sur l’avenir du Gabon et l’amélioration du bien-être des Gabonais. Certains la présentent comme un moyen de réappropriation du pays par ses fils et filles conscients des enjeux du moment. À moins que ce ne soit en réalité une nouvelle trouvaille pour d’autres de se faire voir des nouvelles autorités en vue de bénéficier de postes au sein de l’administration publique ou ailleurs.
1 Commentaire
Les atalakou et la culture de larbinisme qui tuent l’intelligence dans notre pays où le QI est réputé bas ne peuvent que perdurer d’autant plus que Oligui a permis de maintenir le PDG qui en à fait des piliers de son existence en tant principale force politique. Le PDG jadis première force politique par la fraude et l’achat des conscience, le demeurre toujours artificiellement mais cette fois ci par les nominations d’Oligui qui apparent n’est pas plus intelligent qu’un Bongo pour refuser de faire vivre des flatteurs cupides. Le MOGABO est mort, vive le MOGACOG