Détenteurs pour certains de faux carnets de vaccination ou de tests PCR falsifiés voire positifs au coronavirus, au total 74 personnes ont été empêchées de voyager par la brigade mixte du Copil à l’Aéroport international Léon Mba, au Port Môle de Libreville et à la gare ferroviaire d’Owendo en octobre dernier.

17 voyageurs ne répondant pas aux nouveaux critères d’entrée ou de sortie ont été empêchés de voyager à l’aéroport de Libreville en octobre 2021. © Gabonreview

 

Au Gabon, la traque des voyageurs et des sociétés de transport qui tentent de s’affranchir des mesures gouvernementales contre le coronavirus ne se limite pas aux agences de transport terrestre, dont les principales, Le Transporteur Voyages et Major Transport, avaient écopé de sanctions en octobre dernier avant de bénéficier de l’indulgence du ministre de la Santé. La brigade mixte du Copil veille également à ce que tous ceux qui franchissent les portes d’entrée du Gabon soient sans reproche, n’hésitant pas à annuler le voyage des indélicats.

C’est d’ailleurs ce qu’il s’est passé ces dernières semaines à l’aéroport de Libreville, au Port Môle et à la gare ferroviaire d’Owendo où 74 personnes au total se sont vu refuser l’accès à leur avion, bateau ou train. La raison évoquée par le Copil dans son 29e rapport d’activité : la détention par certains des voyageurs de faux documents (carnets de vaccination, tests PCR), quand d’autres tentaient simplement de voyager alors qu’ils étaient positifs au Covid-19.

Ainsi, la surveillance aux portes d’entrées du pays a permis d’interpeller 17 voyageurs à l’aéroport, 33 au port et 24 à la gare d’Owendo. Le Copil informe par ailleurs que dans la période du 26 octobre au 1er novembre 2021, 5 205 voyageurs ont été enregistrés, dont 3 963 par la porte d’entrée principale (voie aérienne).

 
GR
 

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