Un incendie d’une rare violence, déclenché par de jeunes enfants  au cours de leurs jeux, le 21 décembre aux environs de 14 heures, au quartier Transfo, dans le troisième arrondissement de la capitale économique, a provoqué de nombreux dégâts matériels. Plusieurs maisons sont parties en fumée.

Quelques restes des maisons parties en fumées dans le troisième arrondissement de la capitale économique, Port-Gentil. © Gabonreview

 

En congés et en attendant les fêtes de Noël et de nouvel an, deux enfants ont provoqué un gigantesque incendie dans la ville de Port-Gentil. Le drame s’est produit, le 21 décembre 2021 au quartier Transfo, plus précisément à la nouvelle route Convergence, dans le troisième arrondissement. Plus de peur que de mal, mais d’importants dégâts matériels. Cinq maisons ont été ravagées par les flammes.

Selon les témoins, tout a débuté lors d’une courte partie de jeu dans le dortoir de Justice Flore Iguendakeyi, une éducatrice. Deux jeunes enfants, David (9 ans) et Junior (14 ans), jouaient aux cartes sur le matelas de l’enseignante. Puis d’un coup, l’un d’entre eux aurait pris une boîte d’allumettes se trouvant sur le meuble de la télévision leur faisant face. «Il a essayé d’allumer une tige, puis deux, trois, ainsi de suite. Ne se doutant de rien, une des tiges allumées était en train d’embraser la literie sur laquelle ils étaient tranquillement assis», a raconté un témoin.

Surpris et voyant une épaisse couche de fumée se propager dans la chambre quelques minutes après, les deux gamins se sont rendus compte du malheureux événement qu’ils venaient d’engendrer. Paniqués, apeurés et désorientés, ils ont pris la fuite. Puis, rapportent les sinistrés, Junior, «rattrapé par sa conscience», est allé alerter ses parents que le feu avait envahi la chambre de l’enseignante.

© Gabonreview

Informé par les cris ahurissants, les voisins du quartier se sont mobilisés afin d’apporter leur aide pour circonscrire les flammes, en vain. Cinq maisons faites de briques et de planches ont été réduites en cendre par les flammes qui se sont propagées à une vitesse record. «On ne voyait absolument rien quand nous sommes entrés pour verser de l’eau afin d’éteindre les flammes. On versait de l’eau à l’aveuglette. On est vite sorti, car la fumée avait pris toute la maison. Le feu a tout ravagé. On sort de là sans une aiguille. On a tout perdu», a  fait savoir l’enseignante.

Le propriétaire de ces maisons, Jean-Christian Mougonguela s’en remet au gouvernement et au chef de l’Etat. «Je n’ai pu rien prendre dans cet incendie. Là, nous sommes à la belle étoile. Tous nos documents ont été brûlés. J’invite les autorités de la province et le président de la République à nous venir en aide. Je fais comment avec la famille et les locataires ? C’est dur pour moi», s’attristait-il.

Malgré l’absence de perte en vies humaines, une enquête a été ouverte pour déterminer les causes réelles de ce terrible accident et prévenir d’autres drames de ce type.

 
GR
 

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