Gabon : Camélia Ntoutoume à Rabat pour la clôture de l’année de la femme
L’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco) vient de clôturer, à Rabat, l’Année de la femme 2021 placée sous le thème «Femme pour le future». Une initiative visant à rendre hommage à la femme, à renforcer son rôle pionnier et à hisser son statut dans le cadre du Plan stratégique 2020-2030 de cette organisation. Le Gabon était représenté à cette cérémonie par le ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume.
2021 avait été proclamée année de la femme par l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco) afin de rendre hommage à la gente féminine. Fin mars dernier, cette organisation a clôturé ces activités en présence de la représentante du Premier ministre gabonais, le ministre de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq. Placée sous le thème «Femme pour le future», l’édition 2021 a été clôturée par la Princesse Lalla Meryem.
Au-delà de la valorisation de la femme dans son ensemble, cette initiative visait à édifier un système civilisationnel innovant et créatif pour le monde islamique, et à assurer aux femmes, jeunes et enfants leurs droits éducatifs, scientifiques, culturels, technologiques et environnementaux.
Camélia Ntoutoume-Leclercq a fait savoir que la thématique «femme pour le futur» est «évocateur, fédérateur et démontre que sous la vision très éclairée du président de la République, Ali Bongo Ondimba, nous avons des valeurs cardinales, en partage avec l’Icesco». Elle a rappelé que le chef de l’Etat gabonais a décrété 2015-2025 «Décennie de la femme». «Grâce à son leadership, nous sommes le troisième pays en Afrique subsaharienne, champion pour l’égalité homme-femme. Notre Première dame, Sylvia Bongo Ondimba a fait un tel plaidoyer aux Nations unies qui a permis aujourd’hui la célébration de la Journée Internationale de la veuve».
Par ailleurs, a-t-elle poursuivi, «nous avons une stratégie d’égalité homme-femme. Nous sommes très engagés. Nous avons une task-force dénommée Gabon Egalite qui est co-présidée par la Première Dame et madame le Premier ministre. Nous avons trente-trois mesures qui touchent les volets politiques, économiques, juridiques, social, la santé, l’éducation, la diplomatie et surtout le droit de la famille. Ce qui nous a amené à réviser, le Code civil, le Code pénal, le Code du travail, pour lutter contre toutes formes de discriminations et de violences faites aux femmes».
En fin, selon elle, «au Gabon les femmes sont magnifiées par l’excellence de leur travail». «Nous avons comme Premier ministre une femme ; la présidente de la Cour Constitutionnelle une femme, la présidente du Sénat une femme, la ministre de la Défense nationale une femme, la ministre de la Justice une femme, la ministre du Budget une femme, ministre de l’Économie une femme et votre humble servante qui est devant vous, ministre de l’Education nationale, une femme».
Pour elle, la loi sur les quotas de la représentativité des femmes dans les hautes sphères de l’État est respectée au Gabon, y compris, chez les Parlementaires et dans la haute administration.
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