Alors qu’elle reste promise à un bel avenir dans son sport de prédilection, la taekwondoïste blessée aux derniers Jeux olympiques de Paris semble avoir été abandonnée par les autorités. Jusqu’à lors, seul le président de la Fédération gabonaise de taekwondo (Fegatae) paie les factures liées à son traitement.

La taekwondoïste Emmanuella Atora Eyeghe lors de son dernier combat aux JO de Paris 2024. © David Gray/AFP

 

Le gouvernement se serait-il lassé de soutenir Emmanuella Atora Eyeghe ? Où est donc passé le soutien récemment affiché par le ministre des Sports aux athlètes gabonais participant aux Jeux olympiques de Paris 2024 ? Mais surtout, que dit le général Brice Clotaire Oligui Nguema des révélations faites au quotidien L’Union par Denis Mboumba ?

Nos confrères révèlent en effet que le président de la Fédération gabonaise de taekwondo (Fegatae) prend seul en charge les frais médicaux de la vice-championne d’Afrique de taekwondo victime d’une rupture complète du tiers moyen du ligament croisé antérieur du genou gauche lors de son combat contre la Chinoise Luo Zongshi, le 8 août dernier. «Jusqu’à ce jour, c’est le président fédéral que je suis qui prend en charge les frais médicaux de l’athlète. Et dans les tout prochains jours, on va devoir faire face à d’autres factures», s’inquiète Me Mboumba selon qui une première consultation a été faite le 14 août dernier par les équipes du Dr Pedro Alderere Poey au service de physiologie et de rééducation fonctionnelle du Centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO).

Dès lors, le responsable de la Fegatae se demande à qui incombe la charge d’un sportif blessé lors d’une compétition menée pour le compte de l’équipe nationale ? La même situation aurait-elle été gérée de la même façon pour un footballeur de l’équipe nationale ? «J’ai demandé à être reçu par le Comité national olympique du Gabon et plus tard par le ministère des Sports pour clarifier la situation et situer les responsabilités», informe Me Denis Mboumba. 

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire