Adopté en Conseil des ministres en juin dernier, le projet de loi antipollution marine, qui est actuellement en examen au Parlement, prévoit de lourdes sanctions financières pour les contrevenants, prévient le ministre de la Mer, Dieudonné Loïc Moudouma Ndinga, qui entend renforcer le leadership continental du Gabon dans la protection de l’environnement.

Le capitaine de vaisseau Dieudonné Loïc Moudouma Ndinga face aux députés de la transition, le 21 octobre 2024. © GabonReview

 

Près de quatre mois après son adoption en Conseil des ministres, le projet de loi devant permettre de réprimer les actes de pollution de la mer par les navires est actuellement en examen au Parlement. Lundi 21 octobre, le ministre des Transports, de la Marine marchande et de la Mer était face aux députés de la transition membres de la commission chargée des questions d’environnement et de protection de la nature pour défendre son texte de 19 articles, dont certains prévoient des sanctions financières à l’encontre des opérateurs qui rendraient coupables de pollution à travers leurs navires. Le capitaine de vaisseau Dieudonné Loïc Moudouma Ndinga assure que l’adoption de cette loi permettrait au Gabon de renforcer son leadership dans la protection de l’environnement.

Le membre du gouvernement annonce en effet que certaines dispositions de cette loi proposent «des montants colossaux à payer» en termes d’amendes infligées aux contrevenants. «On veut faire comprendre aux gens que, ‘attention le Gabon, nous sommes protecteurs de la nature !’ Au cas où ça arriverait, à l’international, il y a ce qu’on appelle pollueur-payeur. Il faudrait donc que celui qui fait la pollution sache qu’il doit prendre en compte tout ce qui va suivre après, en termes de résorption, en termes de restitution», s’est-il adressé aux députés.

Pour le capitaine de vaisseau qui souhaite inspirer «la peur du gendarme» aux opérateurs du secteur maritime, «la création cette loi au niveau du Gabon va permettre, dans un premier temps, de faire comprendre aux compagnies productrices de pétrole ou alors ceux qui pratiquent la route maritime qu’il y a une loi qui est là, et ça va leur permettre de faire attention».

 
GR
 

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