L’opposant, soutien de Jean Ping lors de la présidentielle de 2016, a dénoncé ce mardi 8 novembre le harcèlement sexuel dont il affirme être victime depuis sa sortie de prison. Il recevrait presque quotidiennement des images de nue de la part de trois jeunes femmes qu’il menace de poursuites judiciaires.

Bertrand Zibi Abeghe se dit harcelé sexuellement depuis plusieurs semaines. © Gabonreview/Capture d’écran (Facebook)

 

«Je ne mange pas de ce pain.» Bertrand Zibi Abeghe a «solennellement» mis en garde ses harceleurs ce mardi à la faveur d’un direct diffusé sur la page Facebook de l’activiste et militant de l’Union nationale Ballack Obame. L’ancien député du Parti démocratique Gabonais (PDG) à Bolossoville (Minvoul) et soutien de Jean Ping en 2016 dit recevoir des images pour le moins suggestives de la part de trois jeunes femmes depuis sa sortie de prison, en septembre dernier.

«Depuis trois semaines, je suis harcelé. Je ne peux pas comprendre que des jeunes filles, aussi belles que vous êtes, vous m’envoyiez votre nudité constamment», s’est-il adressé aux auteures dont les prénoms, précise-t-il, commencent par T, M et A, tout en prenant les Gabonais à témoin.

Mais Bertrand Zibi dit ne pas être dupe. Il croit savoir que les trois jeunes femmes ont été «envoyées (en mission)». Aussi, affirme-t-il qu’il s’agit «d’une des nombreuses manigances» du pouvoir en place. Le même qui, selon lui, grâce à ses petites mains, distille sur les réseaux sociaux de fausses informations relatives à une supposée rencontre entre lui et le secrétaire général du PDG. Ce qu’il a vigoureusement nié dans le même direct.

«Le Gabon est un pays de verre, a poursuivi l’opposant. Nous savons qui est derrière cette manigance. La prochaine fois que vous m’enverrez vos photos ou vos vidéos de nue, nous nous retrouverons au tribunal de première instance de Libreville et je vous poursuivrai pour harcèlement.»

 

 
GR
 

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