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Gabon : Barro Chambrier déjà en campagne pour Oligui Nguema
Alors qu’il effectuait le week-end dernier une visite des routes bétonnées en construction dans son fief électoral à Libreville, le vice-premier ministre n’a pas manqué d’inviter les travailleurs sur ces différents chantiers à soutenir auprès de leurs familles le président de la Transition, plus que probable candidat à la présidentielle de 2025.
Alexandre Barro Chambrier en compagnie de quelques travailleurs sur les chantiers du CTRI dans le 4e arrondissement de Libreville. © Photo personnelle (statut Facebook)
Il ne fait aucun doute, en août 2025, date initialement prévue pour la présidentielle au Gabon, le général Brice Clotaire Oligui Nguema sera candidat. Une évidence qui a déjà, semble-t-il, convaincu ses ministres à se lancer dans la campagne électorale à une année de cette élection majeure. Numéro 2 du gouvernement de Transition, Alexandre Barro Chambrier n’est pas en reste. Profitant de sa visite des routes bétonnées en chantier le week-end dernier, il n’a pas manqué d’inviter ses interlocuteurs trouvés sur le terrain à soutenir le patron du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).
Le choix de visiter uniquement les chantiers d’Akébé et de Glass, quartiers du 4e arrondissement de Libreville, n’était d’ailleurs pas anodin. Il s’agit simplement de son fief électoral. «À la maison là-bas, il faut dire que si on a quelque chose, c’est parce qu’il (Oligui Nguema) relance le pays. Il faut le soutenir. Ça ne sert à rien de parler beaucoup», a-t-il déclaré à l’adresse d’un groupe d’employés sur un des chantiers visités. Un bref échange publié sur son statut Facebook, dimanche 16 juin.
En termes d’appel au soutien au CTRI et à son chef de file, Alexandre Barro Chambrier, lui-même probable candidat à la députation au 4e arrondissement à moins d’être promis à un poste plus prestigieux dans la haute administration, n’est pas à sa première initiative. Fin mars et début avril derniers, le vice-premier ministre en charge de la Planification était déjà allé au contact des populations de son fief électoral, les appelant notamment à adhérer à la vision des nouvelles autorités. Ses sorties de terrain l’avaient conduit jusque dans la commune d’Akanda.
4 Commentaires
Gabonaises, gabonais surtout ne confiez pas le pouvoir à un militaire chez nous, ce sera signer notre arrêt de mort. I’ militaire reçoit des ordres du politique, si celui qui donne les ordres est aussi celui qui les exécute, alors ce sera notre fin parce qu’il a les armes pour nous tuer. Il n’y a pas plus pedegiste que les militaires de la GR. Pitié gabonais, ne faites pas les cons.
c’est trop tôt. Quelle déception. A-t-il consulté ses militants et le directoire de son partie. On comprends que le fils de celui qui avait envoyé Mboumbou Miyakou proclamer de faux résultats se battait contre Ali Bongo parce qu’il avait perdu le poste de ministre. Aussitôt le poste retrouvé, il montre qu’en réalité il est sans idéaux alors que pour le moment il y a plusieurs signaux négatifs sur le projet du CTRI dans l’installation d’institution. On comprend mieux le sens du mot « restauration ». C’est ramener les pdgistes qui n’était pas d’accord avec ce que Ali Bongo avait fait de leurs privilèges en poste. Paulette, Marc Ona et autres se prononceront ils en fin sur les intentions d’Oligui de confier des super pouvoir au ministère de l’intérieur sans moyen de contrôle pour les partis en compétition dans un pays ouu l’administration est encore très corrompu, très politisé et très inféodé au pouvoir en place?
Bjr. A propos du ministère de l’intérieur. Peut on être juge et partie? Autrement dit, c’est le PR du CTRI qui nomme le ministre, ce dernier opeut il se déjugé par rapport au Boss? Amen.
Un piètre président avait dit un jour, je n’ai pas d’opposants mais des mécontents, voilà maintenant qu’ils sont à la mangeoire ba chambrier, Charles mba, missambo, Bertrand zibi, Laurence ndong….
Ils feront tout pour maintenir au pouvoir leur bienfaiteur. Quelle dommage pour les gens qui ont cruent en vous