Après trois mois d’activité en 2024, selon la dernière Note de conjoncture sectorielle du ministère de l’Économie, la production consolidée des activités extractives a enregistré une baisse de 4,5%, en glissement trimestriel. Une contreperformance résultant de la chute de la production de manganèse sur la période à l’étude. Ce, d’autant plus que les autres branches (pétrole, gaz naturel et manganèse) ont été relativement bien orientées. 

Sur les trois premiers mois de l’année 2024, l’indice de production du pétrole s’est consolidé de 3,1% dans les activités extractives. © Justin Tallis/AFP

 

Le ministère de l’Économie et des Participations, via sa direction générale de l’Économie et des Politiques fiscales (DGEPF), a récemment livré sa dernière Note de conjoncture sectorielle. Analysant les performances des industries extractives à l’exemple la production du manganèse, du pétrole et du gaz naturel, on note que ce secteur a été ralenti par la production du manganèse enregistrant une baisse de 4,5%. En glissement annuel par contre, l’indice bondit de 23,2%, alimenté cette fois par toutes les branches.

S’agissant en effet du secteur pétrole, sur les trois premiers mois de l’année 2024, son indice de production s’est consolidé de 3,1%, en glissement trimestriel. Le document explique que «cette performance s’explique par la montée en puissance de nouveaux puits et au bon rendement des champs matures à la suite des divers investissements réalisés». Dans ce contexte, rappelle-t-on, sur la même période de l’an dernier, l’indice bondit de 18,4% pour les mêmes raisons. 

La production de manganèse, souligne la Note, a quant à elle fortement baissé de 23,9% au premier trimestre 2024 par rapport au trimestre précédent. On explique cette évolution par les perturbations de l’évacuation du minerai suite à des avaries sur la voie ferrée qui ont profondément impacté la production. «Ainsi, pour coller aux budgets, les entreprises ont-elles procédé à un rattrapage», précise le document. Rapportée au premier trimestre 2023, la production a très fortement augmenté de 42,4%, essentiellement portée par Comilog qui a réalisé un premier trimestre record comparé à la moyenne historique. 

Pour le gaz naturel commercialisé, pour le troisième trimestre consécutif, l’indice de production s’est apprécié. En effet, au terme des premiers mois de l’année 2024, il a gagné 5,0%. «Ce résultat s’explique par une bonne orientation de la demande, notamment celle émanant de la SEEG -Société d’énergie et d’eau du Gabon- et de la Société de Patrimoine qui représente en moyenne 83% sur la période (avec un pic de 89,6% en mars 2024)», révèle la Note de conjoncture sectorielle. 

 
GR
 

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