Vraisemblablement bloqué par l’ancien ministre de l’Intérieur qui l’avait pourtant signé courant 2023, le document actant la reconnaissance officielle de l’Alliance patriotique (AP), parti fondé par l’actuel Premier ministre de la Transition, lui a finalement été restitué. Nommé dans la foulée, son président intérimaire, Emmanuel Edou-Eyene, envisage déjà l’organisation du tout premier congrès.

Emmanuel Edou-Eyene, président intérimaire de l’Alliance patriotique. ©
Montage/GabonReview

 

Contrairement à d’autres formations politiques se revendiquant de l’opposition à Ali Bongo, l’Alliance patriotique (AP) n’avait pas eu «la chance» d’obtenir son récépissé après sa création. Sa nul doute du fait que son principal fondateur, l’actuel Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, appartenait à l’aile dure de l’opposition au régime. Aujourd’hui, c’est désormais chose faite. 

La semaine dernière, le jeune parti a reçu du ministère de l’Intérieur le document actant sa reconnaissance officielle, informe l’Union. Le quotidien, qui l’a consulté, précise que ledit document a pourtant été délivré courant 2023 et que celui-ci porte la signature de Lambert-Noël Matha, ex-ministre de l’Intérieur. Il aurait donc vraisemblablement été retenu volontairement par les tenants du régime déchu pour empêcher Raymond Ndong Sima, candidat aux élections générales d’août 2023, de se déployer sereinement dans tout le pays.

Sa reconnaissance officielle obtenue, l’AP a enregistré la nomination, le 6 mars dernier, de son président intérimaire en la personne d’Emmanuel Edou-Eyene, titulaire d’un DEA en économie, inspecteur des impôts. L’ancien maire de Bitam (Woleu-Ntem) entend faire vivre son parti, d’abord à travers sa participation au futur dialogue national. «Nous devons nous projeter dans l’avenir en préparant le premier congrès ordinaire en 2025 et en nous préparant activement pour les élections générales de l’après-Transition», a laissé entrevoir le nouveau chef de file de l’Alliance patriotique dont le soutien au CTRI et à son programme, assure-t-on au directoire, ne souffre d’aucun doute. Ce qui n’est que logique.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. ada dit :

    Non mais nous avons un sérieux problème c’est quoi tous ces partis? on va finir par se retrouver avec un parti par personne non on va dire par couple. Je pense que l’Etat devait arrêter de subventionner les partis et on verra. On est où là ? donc sans parti le pays ne peux pas se construire? il faut être derrière un homme comme des moutons pour voir les choses avancées? qui a dit ça? et quel parti des moutoukis chose pour parler comme au quartier. après c’est pour devenir une association de vampireux tout simplement. Le PDG est un exemple la plus grande association de vampireux du Gabon

    • Gayo dit :

      Ndong Sima a un ego surdimensionné. Je ne crois pas qu’il a les qualités pour pouvoir respecter la discipline de groupe dans un parti où ses idées n’ont pas une place prépondérante. C’est d’ailleurs sans grande conviction qu’il a adhéré à Alternance 2023, qu’il n’a pas tardé à désavoué. Politiquement, je ne crois pas que c’est un bon leader. Car en politique il faut etre assez humble pour accepter que dans le consensus que toutes tes idées soient pas toujours celles retenues.

  2. Jean Jacques dit :

    C’est qui voit un problème cher citoyen ce pays la solution du pays c’est drones programmés avec les photos de chaque politicien.Le chômage, pauvreté sous les responsables de tout ça c’est les politiciens. Eux tous les malheurs gabonais c’est les politiciens. Un pays pauvre plus de 100 partis politiques

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