Plus de cinq ans après sa dernière visite dans la localité, le président de la République est annoncé pour les prochains jours dans la capitale économique du Gabon. Là-bas, le week-end écoulé a été consacré au lancement officiel des préparatifs de cette arrivée dont Michel Essonghé, le Haut-commissaire général de la République, assure qu’elle n’a rien de politique.

Ali Bongo est attendu à Port-Gentil, plus de 5 ans après sa dernière visite officielle. © Communication présidentielle

 

Cinq ans qu’il ne s’y était pas rendu officiellement. Ali Bongo est annoncé à Port-Gentil au cours de ce mois de juin. La date précise de sa visite n’a pas été communiquée, mais ces derniers jours, responsables administratifs de la province de l’Ogooué-Maritime, cadres politiques et soutiens du chef de l’État dans la localité s’activent afin de lui offrir un accueil digne, d’autant que, selon des informations, il s’agit d’un séjour inscrit dans le cadre de la tournée républicaine lancé en avril dernier à Makokou.

Dans la capitale économique, le président de la République devrait donc échanger avec les représentants de la population et évaluer l’avancée des chantiers inscrits dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT) dans la commune. Sous la conduite du maire de Port-Gentil, Gabriel Tchango, une tournée de la commune a d’ailleurs été organisée samedi 4 juin, pour éviter tout manquement. Une rencontre des fils et filles de la province s’est également tenue le même jour à l’initiative de Michel Essonghé, pour appeler à «une mobilisation digne et exceptionnelle», lors de l’arrivée du président. «Ce jour-là, il ne sera pas question de politique, mais de la République, de notre pays, de notre patrie», a indiqué le Haut-commissaire général de la République, lui-même originaire de Port-Gentil.

La dernière visite officielle d’Ali Bongo à Port-Gentil remonte à janvier 2017, lors de l’inauguration du Complexe omnisports Michel Essonghé.

 

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Lavue dit :

    Le président devrait « évaluer l’avancée des chantiers inscrits dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT) dans la commune ».

    Normalement l’évaluation a des chantiers du PAT lui a déjà été faite, il n’a pas besoin de se déplacer pour ça, lui qui a grand mal à marcher. Sauf s’il n’a pas confiance à son équipe gouvernementale ou il en est complétement déconnecté. Derrière tout ça ce n’est que de la politique politicienne, rien que ça. On pratique ça depuis des décennies, et on connaît les résultats. Le Gabon peine à amorcer son développement réel (au passage la plus grande richesse du Gabon est un Breton de France, devrions nous en être fiers?). Les ESSONGHE, les TCHANGO sont des professionnels de la politique du ventre, de vrais PDGistes. L’important pour eux c’est la continuité de ce qui se fait depuis l’ère de papa OMAR. La bouffe pour un petit groupe d’initiés, la gabegie et le sous-développement. Port-Gentil est une ville du pétrole? Difficile d’y croire. Un amas de taudis et de mapannes dignes des pays les plus pauvres d’Asie ou d’Amérique du sud, 70 ans après le début de l’exploitation pétrolière.

    Les Port-gentillais croupissent dans la misère et on vient leur chanter que les lendemains passent par le PDG. ESSONGHE et TCHANGO devraient au préalable faire une enquête d’opinions dans Port-Gentil sur l’appréciation du PDG par les populations. Ils comprendront que les gens aspirent à autre chose. Ce modèle dépassé, bâtit sur le clientélisme et la prédation des deniers publics par un petit groupe d’initiés ne peut pas garantir au Gabonais le développement et des lendemains meilleurs. L’espoir demeure dans le changement et non dans la poursuite de la médiocrité, encore moins dans la politique politicienne, vide de tout sens.
    Et puis faut avoir pitié d’ALI? Quand il était à 100% de sa santé il n’a pas foutu grand chose, que peut-on en attendre à 25 ou 30% où il se trouve aujourd’hui? Bien sûr , pas grand chose. Une perte de temps, un retard de plus pour le pays. Les jeunes Gabonais doivent le comprendre, li s’agit de leur avenir. Qu’ils ne se laissent pas manipuler par des politiques égoïstes qui ne sont même capables de laisser la place aux jeunes générations. La politique est leur seul métier depuis plusieurs décennies.

  2. Prince dit :

    Lavue ta plume comme toujours me laisse sans mots
    Je me rappelle des propos du pasteur ivoirien Makosso qui disais que port gentil est un campement
    Oui il en sera ainsi tant que ces minables serons au pouvoir

  3. Hugo dit :

    A un moment donné, on devrait quand même se dire : Même si je suis riche de façon frauduleuse, il est temps que j’arrête de m’enrichir ainsi pour le bien de ce pays. Vous qui vous enrichissez ainsi, efforcez-vous de comprendre que tôt ou tard, un malheur s’abattra sur vous. Bien mal acquis ne profite jamais. A MÉDITER.

  4. Gayo dit :

    5 ans. Même sans la maladie, c’est toujours à la veille des élections que ce monsieur sait que le Gabon existe. Avec un tel président on pourrait croire même que les hommes et femmes de nos villages reculés ne sont pas du Gabon. Comment un homme qui n’a jamais connu le Gabon pourrait connaitre notre pays dans toute sa profondeur? Pour lui nous montrer sa passion pour la malbouffe est synonyme d’aimer la culture gabonaise. Alors qu’on sait tous que c’est un gros gourmant qui mange tout et n’importe quoi?

  5. Ali c’est le president des opportunistes.
    Les opportunistes n’ont pas d’ethnie , pas de nationalite , pas de pays….juste des interets.
    Le devenir du pays et de la population ou ils operent reste le cadet de leur soucis.
    On n’a pas besoin d’avoir un BEPC pour comprendre cela.

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