Gabon : Aïssa Maïga sublime la 9e édition du Festival du film de Masuku
Après l’ouverture de la 9e édition du Festival du film de Masuku, le 9 décembre dernier, auréolée par la diffusion du film du réalisateur Eric Michel, «Mounana, les blessures invisibles», mettant en scène les anciens mineurs des mines d’uranium de Mounana et leur besoin de survie, la promotrice de cet événement, Nadine Otsobogo, et la marraine, l’actrice et réalisatrice, Aïssa Maïga, étaient face à la presse, le 13 décembre pour fixer les contours de cette 9e édition.
A la suite de l’édition 2020 du Festival du Film de Masuku, essentiellement tenue en mode virtuel, les organisateurs sont revenus à la version originale ce décembre 2021 avec la 9 édition. Depuis le 9 de ce mois, à Franceville, notamment à l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM), à la mairie de la ville, ainsi qu’à Libreville, se déroule cette édition parrainée par l’actrice et réalisatrice française de renom, Aïssa Maïga.
En compagnie de Nadine Otsobogo, la directrice de ce festival du film documentaire mettant en avant l’environnement et la nature, et avant la clôture, le 14 décembre, les deux dames ont brossé lors d’une conférence de presse ce 13 décembre à Libreville, les contours de cette édition.
«On a voulu prendre une marraine qui soit aussi bien concernée par le cinéma que par les questions environnementales. Toutes les personnes que nous choisissons comme parrains ou marraines sont des personnes conscientes, qui ont un impact médiatique et qui peuvent porter très haute les couleurs de l’environnement, les couleurs du cinéma et du Gabon», a expliqué la directrice du Festival.
«Marcher sur l’eau», le film documentaire poignant et engagé
La cérémonie de clôture sera en effet marquée par la remise du prix du public. Elle sera précédée par la diffusion du film «Marcher sur l’eau». Le film documentaire poignant et engagé de la marraine du festival, tourné dans le nord du Niger, raconte l’histoire du village de Tatiste, victime du réchauffement climatique. «Il y a 9 ans quand Nadine a pris cette décision de créer ce festival du film dédié à l’environnement, ces questions n’étaient pas aussi visibles qu’aujourd’hui. C’est pour cela que j’ai tenu à la soutenir parce que je trouve que c’est d’abord visionnaire, ensuite courageux. Et au cours des neuf années qui se sont écoulées, je ne peux qu’imaginer la compréhension, les difficultés rencontrées, la ténacité et l’endurance dont il a fallu faire preuve, à la fois en tant qu’entrepreneur culturel et en tant que femme», a déclaré Aïssa Maïga, félicitant cette initiative gabonaise.
Ce neuvième acte lancé le 9 décembre dernier a débuté par la projection du film du réalisateur français Eric Michel, «Mounana, les blessures invisibles», mettant en scène les anciens mineurs des mines d’uranium de Mounana qui, entre le souvenir d’un passé prospère et la réalité d’un présent douloureux, redoublent d’efforts pour se construire des perspectives d’avenir.
Le festival de Masuku a également présenté au public «Diembéring», du Sénégalais Ibrahima Barry, «Les yeux de la terre» du Vénézuélien Marcos Altuve, «La Ramada» du Péruvien Fernando Torres Salvador, «La gestion des déchets à Bouzguene» de l’Algérien Djamal Bacha, ainsi que le film «Tout est lié» de la réalisatrice et promotrice du Festival Nadine Otsbogo.
Un film très actuel, traitant des problématiques humaines liées au dérèglement climatique, écrit et produit afin de servir de support de sensibilisation pour les plus jeunes.
Le Festival du film de Masuku Nature et Environnement, interroge la place de l’homme dans son cadre de vie, de façon globale : biodiversité, enjeux environnementaux et urbanisme. ll accueille tous les genres et tous les formats de films, en provenance de toutes les cinématographies mais consacre une large place au cinéma africain.
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