Marraine de la 9e édition du Festival du film de Masuku, Aïssa Maïga était très attendue à l’Institut Philippe Maury de l’audiovisuel et du cinéma (Ipmac) de Libreville. A l’initiative de la directrice de ce rendez-vous cinématographique consacré à la protection de la nature et à l’environnement, elle y a animé le 13 décembre un atelier pour partager son expérience avec les jeunes gabonais.

La comédienne, Aïssa Maïga, la directrice du Festival de Masuku, le réalisateur Henry Koumba et les étudiants de l’Ipmac, le 13 décembre 2021, après son exposé. © Facebook/emgabon1

 

Avant la clôture, le 14 décembre, du Festival du film de Masuku qui mettra en lumière son dernier film, «Marcher sur l’eau», et après la conférence de presse du 13 décembre, la marraine de l’édition, Aïssa Maïga, s‘est rendue à l’Institut Philippe Maury de l’audiovisuel et du cinéma (Ipmac). En compagnie de quelques grands noms du cinéma gabonais, elle y a partagé son expérience, orientant les jeunes dans les sentiers des métiers de l’audiovisuel et de la cinématographie.

Pour la réalisatrice, la question de la formation reste cruciale dans le développement du cinéma ou de l’audiovisuel, notamment sur le continent. «Il faut apprendre les métiers, qu’ils soient techniques derrière la caméra, qu’ils soient artistiques devant la caméra, pour les acteurs ou actrices», a-t-elle conseillé.

Elle encourage les étudiants des filières  audiovisuel et cinématographie, constituant la relève, à se former pour pouvoir prétendre à une percée dans ces filières et pour envisager les premiers rôles. Au-delà de la formation, Aïssa Maïga invite les Africains, les décideurs, notamment de l’Afrique francophone à œuvrer, à s’impliquer dans le développement du cinéma, en y injectant des ressources, en créant des structures de production, de promotion et de diffusion des œuvres réalisées par les Africains.

Auréolé de cette présence dans les locaux de son institut, le président du Groupe EM Gabon-université auquel appartient l’Ipmac, Daniel Franck Idiata, assure qu’il s’agit d’un «grand honneur». «C’est un grand honneur pour moi, pour le groupe EM Gabon-université et pour l’Institut Philippe Maury de l’audiovisuel et du cinéma d’accueillir une très grande ambassadrice du cinéma africain d’aujourd’hui. Aïssa Maïga est une très grande actrice. Elle est ensuite réalisatrice, donc c’est le meilleur modèle possible à offrir à nos futurs grands cinéastes du Gabon que nous formons ici», a-t-il dit.

Régis Massimba, Imunga Ivanga et Pauline Mvele, respectivement président du Conseil d’administration de l’Institut gabonais de l’image et du son (Igis) et réalisateurs, ainsi que de nombreux étudiants étaient présent à cette rencontre. A souligner que le dernier film d’Aïssa Maïga, «Marcher sur l’eau», consacré aux problèmes d’eau dans un village du Niger, sera diffusé le 14 décembre lors de la tombée des rideaux sur le 9e Festival du film de Masuku.

 
GR
 

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