Membre de la majorité dont son défunt époux a été le porte-parole, Anna Claudine Ayo Mavioga s’est ri des accusations de fraude électorale portées le week-end écoulé par Mathieu Mboumba Nziengui, président de l’UPG, qu’elle présente comme un leader politique «qui n’a jamais gagné une simple élection locale».

Anna Claudine Ayo Mavioga, présidente du BDC, membre de la majorité. © D.R.

 

Anna Claudine Ayo Mavioga n’a pas du tout apprécié les dernières déclarations de Mathieu Mboumba Nziengui au sujet des tenants du pouvoir actuel au Gabon. Joint par RFI à l’occasion de la rentrée politique de son parti, samedi 10 décembre à Libreville, le président de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition) a soutenu que «ceux qui nous dirigent aujourd’hui sont le résultat des élections truquées».

«Il me souviendra que M. Mboumba Nziengui a été ancien ministre du président Ali Bongo Ondimba. Souffrirait-il d’amnésie ? De quelle fraude parle-t-il ? S’il n’était pas sorti du gouvernement pousserait-il des cris d’orfraie ? Non. Nous pensons que M. Mboumba Nziengui, qui n’a jamais gagné une simple élection locale, n’est pas bien placé pour accuser la majorité de quelque trucage que ce soit», a réagi la cheffe de file du Bloc démocratique chrétien (BDC, majorité) chez nos confrères.

L’épouse du défunt Guy Christian Mavioga, ancien porte-parole de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence (MRSE), soutient d’ailleurs qu’«au Gabon, les institutions qui organisent les élections fonctionnent, à l’image du Centre gabonais des élections (CGE) dont le bureau paritaire sera bientôt renouvelé». Aussi, n’a-t-elle pas manqué de lancer une pique au leader de l’UPG, l’invitant notamment «à réorganiser son parti qui connaît une saignée avec des démissions en cascade».

 

 
GR
 

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