Le président de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis), Hervé Patrick Opiangah, a invité les populations du canton Biweni-Diala à se prendre en charge. Il les a encouragé à renouer avec la terre.

Le président de l’Udis, Hervé Patrick Opiangah, lors de son échange avec les populations du Canton Biwéni-Diala dans le Moyen-Ogooué, le 2 avril 2022. © Gabonreview

Le président de l’Udis était à Massika  le 2 avril dernier, pour l’installation des  responsables provinciaux de sa formation politique. Face aux nombreuses doléances des populations, notamment celles relatives au chômage endémique des jeunes, Hervé Patrick Opiangah les a encouragé à s’investir dans l’agriculture pour se prendre en charge..

Répondant à la sollicitation du responsable local de l’Udis l’invitant  à appuyer les dossier des ressortissants de ces localités pour une intégration dans la zone économique d’Ikolo, il a simplement fait savoir qu’il serait un «menteur» s’il accédait ce type de promesses.

Souhaitant se départir des autres hommes politiques responsables des promesses non tenues, il a déclaré que «l’Etat gabonais ne pourra plus, comme par le passé, garantir le plein emploi». Pour lui, il serait donc mieux de s’investir dans les métiers de l’agriculture.

«Les gens se demanderont ce que représente la terre. Je peux vous dire qu’avec tout ce qu’il se passe à l’international, la guerre en Ukraine, nous vivons impuissants. On réalise bien que les coûts des matières premières en aliments sont en train de flamber et petit à petit, les pays, au niveau mondial, se renferment sur eux-mêmes et font des provisions», a expliqué le président de l’Udis. Les petits pays à faible production tel que le Gabon devraient faire les frais de cette situation. Une occasion pour inciter les populations en âge de travailler et en particulier les jeunes à retrousser les manches et à revenir à la terre.

En entrepreneur chevronné, il a présenté son parcours parsemé de petits métiers qu’il a exercé, partant de la pêche, au petit commerce jusqu’à la création de ses entreprises. Une façon d’expliquer aux jeunes, venus nombreux, qu’«on peut partir de très peu et réussir par la force du travail et d’abnégation».

 
GR
 

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