En séjour le weekend dernier dans la province de l’Ogooué-Ivindo, le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, natif de la localité, a échangé avec les populations de Makokou. Il s’est tour à tour entretenu avec la communauté haoussa à laquelle il a délivré le message du chef de l’État portant sur la fraternité, l’unité et la solidarité avant de rencontrer les élus locaux, l’administration et les auxiliaires de commandement pour leur annoncer l’arrivée, dans les jours à venir, du chef de l’État.

Le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze et des membres de la communauté haoussa, à Makokou. © D.R.

 

Le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, originaire de la province de l’Ogooué-Ivindo, a séjourné le weekend dernier dans cette localité du nord-est du Gabon. De ce passage, il a rencontré la communauté haoussa, de même qu’il s’est entretenu avec les élus locaux, l’administration et les auxiliaires de commandement. Aux uns comme aux autres, il a véhiculé le message du président de la République, invitant à la culture de la paix et au vivre-ensemble pour le développement harmonieux de la province du soleil levant. Mais aussi, il est revenu sur la prochaine tournée qu’effectuera le chef de l’État dans cette ville, ainsi que dans les chefs-lieux des départements.

Accompagné du ministre délégué auprès du ministre du Commerce, Mamadou Omar Boueni, et du gouverneur de la province, Christine Leckat, le chef de l’Administration gabonais s’est appesanti, avec les élus locaux, l’administration et les auxiliaires de commandement sur le message du Président de la République. Le message, destiné également aux haoussa, a été particulièrement axé sur l’unité des fils et filles de la province, à la culture de la paix et auvivre ensemble pour le développement harmonieux de cette province.

Moments de la rencontre. © D.R.

«Les discours que vous entendez, si vous les entendez, ne sont pas la volonté du chef de l’État, ni du gouvernement, ni de l’administration. Il y a quelques petites personnes en mal de popularité qui veulent manipuler l’opinion. En tant que gouvernement, nous ne laisserons pas», a déclaré le Premier ministre, faisant allusion aux propos d’une frange d’acteurs politiques et de la société civile, taxés de «xénophobes».

Pour le natif de Makokou, il y a nécessité de «paix entre les fils et filles du Gabon, la paix entre les différentes communautés du Gabon, entre toutes les communautés qui vivent au Gabon, qu’elles soient nées au Gabon, qu’elles aient choisi le  Gabon, qu’elles soient Gabonais de souche, Gabonais d’adoption». «Nous sommes un pays en paix et nous voulons que ce pays demeure un pays de paix», a-t-il indiqué.

Outre ce message particulièrement adressé à la communauté haoussa, il a informé les populations de la venue prochaine du président de la République dans cette province, dans le cadre de la tournée républicaine. Et les populations ont été invitées à lui réserver un accueil des plus chaleureux.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Ils profitent des inégalités, bloquent par des moyens uniques l’altrnance qui favorite l’équité, le partage et la justice et cette race d’égocentrique nous parlent de votre ensemble. Une vie d’ensemble entre Les loups que vous êtes et les brebis, on sait ce que ça donne: la mort de ceux que vous avez affaibli par votre cupidité.

  2. Gayo dit :

    Ces haoussa là sont gabonais, ils n’ont aucun autre pays. Les démagogues manipulateurs c’est vous bande de médiocres. Cissé n’est pas de ces haoussa gabonais installés depuis plusieurs générations et qui n’ont aucun autre pays que le Gabon. Vous ne laisserez pas faire? Ramenez alors Cissé à la seeg. Tu n’es qu’un rottweiler Bilié Bi Nzé qui n’a que Les mots et les discours de son maître. A quoi te sets le rôle de pm ministre si tu n’as de discours et d’inspiration que ceux de la légume Ali Bongo.

  3. Bili le Kid premier ministre dit :

    Qui a-t-il de commun entre les haoussas installés depuis des générations au Gabon et qui n’ont aucune autre terre que le Gabon et Cissé qui a le Sénégal comme première patrie? Le haoussa fait partie depuis Omar Bongo des ethnies du Gabon. Aucun gabonais n’avait contesté leur légitime gabonité et leur reconnaissance dans le patrimoine de notre pays. Tu fais des rencontre tribales et ethniques pour diviser les gabonais au lieu de trouver des solutions à la vie misérable à laquelle vous les avez soumis pour les beaux yeux et les postes offerts par les Bongo. J’espère que par la suite tu rencontreras les fangs, les kota, etc. Voila ce que ca donne etre un PM avec un niveau CP0, on choisit toujours les fausses bonnes solutions. Où est passé votre guru Accrombessi, est-il encore au Gabon? Non, il est parti avec toute la richesse gagné au Gabon, chose impossible au Maroc le pays de Sylvia même pour un marocain, prendre l’argent gagné au Maroc pour l’emmener ailleurs pendant que vos amis libanais et autres une fois enrichis privent l’économie gabonaises de milliards de dollars de devises parce qu’ils n’ont été gabonais que pour faire de l’argent c’est le cas de Cissé. Cela ne vous gène pas Bilié Nzé puisque vous-mêmes les gros salaires indus et l’argent détourné vous en privez le Gabon pour acheter des biens en Afrique du Sud, Canada, USA, France où les Bongos et vous achetez des immeubles et des palaces que vous ne voulez voir au Gabon que vous détruisez.

  4. Mikouma Paul dit :

    Au fait, où est Lee White, il est lui aussi de l’Ogooue Ivindo ou pas ? Comme Sylvia est de Libreville. Le Premier ministre se moque d’Ali Bongo, pas des Gabonais.

    Les Ahoussa sont des Gabonais du Gabon. Il y a des Ahoussa du Cameroun, du Niger et j’en passe, comme il y a des Fangs du Gabon, du Cameroun et de la Guinée Équatoriale ou encore des Teke du Gabon, du Congo et de RDC.

    C’est le Gouvernement qui lanipule ke fait identitaire à des fins politicienne et cela est méprisable et dangereux.

    • Gayo dit :

      Tous les mythomanes parlent avec assurances qu’ils paraissent souvent intelligents pour les abrutis. C’est le cas de Bilié Bi Nzé. Les haoussa les plus intelligents vont refuser que Bilié Bi Nzé instrumentalisent leur communauté en les faisant pour des demi-gabonais qui ont besoin de de défendre ou prouver leur entière gabonité qui semble ici mis en cause par Ali Bongo et Bilié Bi Nzé. Parce que ceux qui légitimement contestent la légitimité de Cissé à prendre la direction de la SEEG alors qu’il est né et a passé sa vie d’adulte en majeur partie au Gabon accepterons avec joie qu’un haoussa du Gabon, qui a le Gabon comme première patrie prenne la tête de le SEEG. Ali Bongo et Bili le Kid ont un problème avec les haoussas puisqu’ils veulent se servir d’eux pour vendre leur pays à la légion d’étrangers à qui ils ont bradé la nationalité gabonais pendant que des enfants sénégalais, maliens, béninois, togolais, maliens, etc. nés au Gabon, qui n’ont connu que le Gabon, qui sont appelés dans les pays de leurs parents gabonais on leur refuse la nationalité quand leurs parents ont servi le Gabon pendant des décennies et formé des milliers de gabonais dont certains occupent de hautes fonctions.

Poster un commentaire