Gabon : 30% des terres consacrés aux aires protégées à l’horizon 2030

Le ministre de l’Environnement a pris part, du 28 février au 2 mars à Nairobi, au Kenya, à la 5e Assemblée des Nations unies pour l’environnement (ANUE-5.2). A cette occasion, Lee White a décliné l’ambition de Gabon de parvenir à un taux de 30% des terres consacrés aux aires protégées à l’horizon 2030, contre 22% actuellement.

Prenant part aux travaux de la 5e Assemblée des Nations unies pour l’environnement (ANUE-5.2), du 28 février au 2 mars à Nairobi, au Kenya, Lee White a décliné les ambitions du Gabon en matière de protection de l’environnement. © Twitter
Cité parmi les bons élèves en matière de changements climatiques, le Gabon entend conforter son statut. Intervenant à la 5e Assemblée des Nations unies pour l’environnement (ANUE-5.2), le 1er mars à Nairobi, au Kenya, le ministre gabonais en charge du Climat n’a pas manqué de décliner les ambitions de son pays à l’horizon 2030.
«Notre pays séquestre plus de 100 millions de tonnes de CO2 par an. Ceci fait du Gabon l’un des rares pays au monde à avoir dépassé la neutralité Carbone pour être positif en absorption de CO2. Depuis, plus de 30 ans, nous avons consolidé des politiques environnementales et climatiques notamment avec 22 % de notre territoire terrestre et 27% de notre territoire maritime consacrés aux aires protégées. Avant 2030, nous comptons atteindre 30% de protection sur terre, 30% de protection en mer et 30% de protection des eaux douces, soit le 30 :30 :30 :30», a affirmé Lee White.
Sauver le Bassin du Congo
Organisée du 28 février au 2 mars, l’ANUE-5.2 réunit les ministres de l’Environnement du monde entier autour du thème ‘’Renforcer les actions en faveur de la nature pour atteindre les objectifs de développement durable’’. Lee White n’a pas manqué de lancer un appel aux pays développés, pour soutenir les efforts des pays moins développés en matière de protection de l’environnement.
«L’ambition environnementale du Gabon ne peut être durable que dans un monde qui encourage et soutien de tels efforts. Si les principaux leaders de l’économie mondiale, notamment les pays du G20, n’envoient pas de signaux forts, le bassin du Congo ne survivra pas. C’est donc par un appel à une véritable action mondiale face à ces 3 crises que je nous invite à mobiliser tous nos efforts», a conclu le ministre gabonais de l’Environnement.
L’Assemblée des Nations unies pour l’environnement a été créée lors de la Conférence des Nations unies sur le développement durable (Rio +20), en 2012. Elle correspond à la volonté de la communauté internationale de renforcer le rôle du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) pour mieux lutter contre la dégradation de l’environnement, le changement climatique et la montée des inégalités au sein de la population mondiale.

1 Commentaire
30% de part du territoire consacré à la protection de l’environnement. C’est une très bonne chose pour le bien de la prétendue communauté internationale. Mais, nous, pauvre gabonais, quelle est notre bénéfice dans tout ça? A ce jour, l’écotourisme n’est qu’une chimère. La vente du carbone séquestré est une lointaine vue de l’esprit. Quant, même les pays qui ont de très grand territoire ne font pas ce sacrifice, pourquoi c’est au Gabon, pays en développement et qui demain aura besoin de ces terres pour son développement, de le faire?