La Haute autorité de la communication (HAC) a publié, le 24 août, la liste des médias privés (presse écrite, audio, audiovisuelle, presse numérique) en situation irrégulière au Gabon. Ceux-ci, parmi lesquels plusieurs sites d’information réputés proches de la présidence de la République, ont été invités à régulariser leurs situations juridique et administrative au plus tard le 30 septembre 2022.

129 médias privés (presse écrite, audio, audiovisuelle, presse numérique) ont été épinglés par le gendarme des médias. © la-croix.com

 

Aux grands maux, les grands remèdes. La Haute autorité de la communication (HAC) a publié par voie de presse, le 24 août, la liste des médias privés (presse écrite, audio, audiovisuelle, presse numérique) en situation irrégulière. Au nombre de 129, ceux-ci ont été invités à régulariser leur situation au plus tard le 30 septembre prochain.

En avril dernier, le gendarme des médias avait invité les médias n’ayant pas encore rempli les formalités juridiques et administratives à se conformer, entre autres, aux dispositions du Code de la Communication en matière de création d’entreprises de presse en République gabonaise, particulièrement les médias en ligne, sous un délai de 30 jours.

«Ayant constaté que de nombreux médias ne s’étaient pas exécutés, un communiqué de presse rappelant auxdits médias de se conformer à la loi a été rendu public le 30 mai», a rappelé le président de la HAC. «En dépit de ces communiqués, l’HAC constate, une fois de plus, pour le déplorer, le manque d’intérêt de ces médias pour la régularisation de leurs situations juridique et administrative», a regretté Germain Ngoyo Moussavou.

D’où ce énième ultimatum du gendarme des médias. Au terme de cette exigence définitive, il n’est pas exclu que la HAC frappe avec sa hache acérée, les médias qui ne se seraient mis en règle.

 
GR
 

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