De l’avis d’Alexandre Barro Chambrier, pour sa posture et son poids, le chef de file de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) semble être l’homme de la situation quant au projet d’unification des partis politiques de l’opposition en vue de l’alternance au sommet de l’État souhaitée pour 2023. L’intéressé y est-il seulement disposé ?

Pour Alexandre Barro Chambrier, Jean Ping dispose de toute la légitimité pour jouer un rôle important dans le rassemblement de l’opposition patriotique. © D.R.

 

Bien que reclus dans sa résidence des Charbonnages, le président de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) continue de susciter admiration et intérêt auprès de ses pairs de l’opposition. Ceux-ci n’ont de cesse de le consulter et de l’inviter à s’impliquer davantage dans la mise en place des stratégies visant à offrir au Gabon l’alternance et le changement auquel beaucoup aspirent au sommet de l’État. Au RPM, on n’hésite plus à présenter Jean Ping comme « l’homme de la situation ». Rien que ça.

Favorable au récent appel lancé par Paulette Missambo, présidente de l’Union nationale (UN), pour le rassemblement de toutes les forces de l’opposition, de la société civile et même au-delà, Alexandre Barro Chambrier a invité les autres formations politiques de l’opposition à emboîter le pas, assurant que l’ancien challenger d’Ali Bongo en 2016 dispose de toute la légitimité pour jouer un rôle important dans le rassemblement de l’opposition patriotique. «Nous lui demandons de s’impliquer davantage dans les débats actuels», a-t-il lancé, le 2 décembre dernier, lors de l’ouverture des travaux du premier congrès ordinaire du RPM.

Pour Barro Chambrier, ce chantier de l’unification de l’opposition est d’autant plus pertinent que le pouvoir fonde tous ses espoirs sur l’incapacité supposée de l’opposition à s’unir autour d’une plateforme minimale. «Qui peut croire que le pouvoir avec son bilan catastrophique serait plus outillé pour gagner les élections à venir, et qu’il n’y aurait plus d’opposition pour lui faire face ? C’est un défi qui nous est lancé et qu’il nous appartient de relever. Il est évident que sans unité, point d’avenir pour l’opposition », a-t-il prévenu.

L’intéressé répondra-t-il favorablement à l’appel ? Préférera-t-il faire cavalier seul en 2023 ? Tentera-t-il plutôt de rallier à nouveau une grande partie de l’opposition dite « radicale » à sa candidature ? Tout reste à voir.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. CYR Moundounga dit :

    Bjr.

    1-Le contexte politique n’est plus le même qu’en 2016;
    2-Le contentieux de 2016 n’est pas encore vidé;
    3-Son âge n’est plus le même;

    La sagesse conseille à mon avis qu’il s’unisse aux autres… mais bon. Amen.

  2. Toungoudou dit :

    Je refuse de voir le vainqueur de 2016 aller dans une election biaisée d’avance, nous savons tous que tant que la cour constitutionnelle sera dirigée par la famille XXX nous opposant ne gagnerons par dans les procedures juridiques.Le PDG donnera des instructions claires a la Commission electorale, le ministre de l’interieur viendra lire ses propres resultats et la tour de pise proclamera le vainqueur Iboubou national. Nous devons trouver d’autres moyens de pression pour forcer le changement des institutions electorales et la loi du vote aussi.

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