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Front social : Et si le mouvement de la Dynamique unitaire s’enlisait ?
Après deux mois de grève générale illimitée, les agents publics, retraités civils et militaires se rétractent progressivement. Certains suspendent de manière isolée le mouvement alors que d’autres le poursuivent.
Une assemblée générale de la Dynamique unitaire, en mars dernier. © Facebook.com/marcel.libama
Après 60 jours de grève, le mouvement engagé par la Dynamique unitaire semble s’enliser. De jour en jour, le nombre de grévistes diminue. Malgré les assemblées générales, la détermination des uns et des autres semble ne plus être la même. Les parkings des administrations retrouvent progressivement le taux de remplissage et l’ambiance habituelle. Bien que nombreux parmi eux font juste acte de présence, les fonctionnaires sont à leurs postes de travail.
L’exemple le plus frappant de l’enlisement voire de l’effritement du mouvement est administré par les lycées et collèges de Libreville et des communes voisines où l’on peut constater une certaine fréquentation depuis quelques jours. Bien que certains enseignants trainent encore les pieds, d’autres évoquent la peur de connaître une suspension totale de leur salaire cette fin du mois, tel qu’envisagé par le gouvernement pour les contraindre à reprendre le chemin des salles de classe.
«Il est vrai que le combat que nous avons décidé de mener pour l’obtention du nouveau système de rémunération c’est pour le bien de tous et pour garantir l’avenir des générations futures, mais là, après ce que j’ai connu cette fin du mois avec la mise sur bon de caisse, j’ai choisi de me pointer chaque matin pour émarger même si je ne travaille pas», confie une enseignante. «Nous réaffirmons notre engagement à poursuivre la grève illimitée jusqu’à l’obtention des salaires promis par le chef de l’État. Les coupures de salaire ne nous font pas peur. La mise sur bon de caisse, bien qu’illégale ne nous fait pas peur. Nous poursuivons notre mouvement». Un message d’encouragement récemment délivré par le président du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec), Jean Rémy Yama qui cependant n’aurait pas totalement remobilisé ses troupes.
12 Commentaires
Il faut redefinir la strategie de greve. Il faut plutot une greve generale de toute la population afin de faire bouger les choses.
C’est exactement ce qu’il faut, mais les gabonais ne savent pas aller au bout de leur revendications. Je plains les fonctionnaires gabonais qui n’ont pas compris que la lutte d’aujourd’hui est pour leur meilleur demain. Regardons simplement la situation actuelle, mise sur bon de caisse et chacun crie famine. Comment cela est-il possible, tout simplement parce que les fonctionnaires gabonais n’ont pas d’économie. La solde du fonctionnaire est tellement minable que la menace de la coupure de salaire fait peur.
le fonctionnaire gabonais est vulnérable et l’occasion lui est donnée de s’affranchir de cette vulnérabilité, mais il ne le voit pas…..!
Meilleur salaire = possibilité d’économie……
Au fait, fonctionnaires, avez-vous lu les propos du ministre au Ogandaga dans l’Union, à propos de l’augmentation des salaires? Ben, ce qui est en train d’être fait est loin, très loin des recommandations des assises d’Angondjé.
Il y’a une limite à tout c’est normal, si non c’est sa propre vie qu’on limite à un moment
Ces grévistes finalement on ne les comprends pas.dans tous les pays du monde, qui ne travail pas ne gagne pas d’argent; c’est terminé l’époque ou les gens étaient payé pour avoir fait des caprices.
Honnêtement Claude Elvire, si augmentation de salaires il ya, l’accepteras-tu ou la refuseras tu, alors que tu es contre la grève? réponds moi si tu as encore un brin de cerveau ou le cacas à la place?
Cette grève va s’arrêter toute seule, car les syndicats dans ce pays n’ont pas d’argent pour résister à des suspensions (légales) de salaires. Les syndiqués ne cotisent pas comme ailleurs; donc dès qu’il y a menace de suspension de salaire (ce qui est normal, car celui qui ne travaille pas n’a pas droit au salaire), les syndiqués se rebiffent et reprennent le chemin du travail; à l’UOB les cours ont repris à des vitesses variables.
Dans quelle limite la suspension de salaire est-elle legale?
Il faut un peu boukiner le code du travail ainsi que les autres conventions internationales ratifiees par le Gabon, notamment en rapport avec l’OIT.
Bassomba je vous avait posé une question suite à un de vos post:comment savez vous que les bérets verts ne se retourneront pas contre vous au lieu de tirer sur le peuple? et pourquoi affirmez vous qu’aucune institution ne pourra empêcher ali de se représenter? maintenant en ce qui concerne les grévistes de l’éducation je vous pose une autre question accepteriez vous de bon coeur que votre enfant vous dise qu’il veut embrasser la carrière d’enseignant? pour vous les sangsues qui composent la parentèle de bongo ondimba omar qui n’ont jamais travaillé de leur vie se la coulent douce avec l’argent des contribuables gabonais au passage je vous signale que les enseignants sont des contribuables vous et les claude elvire êtes de ces gabonais que nous voulons voir accepter que 1+1=2 vous combattez les grévistes mais au cas où leur sacrifice serait payant alors là sans vergogne vous jouirez des fruits de la lutte légitime des grévistes et pourtant un des points parle de la revalorisation de la pension retraite ou alors vous n’êtes pas concerné par la retraite? hors c’est une stratégie satanique que celle du régime bongo à savoir des salaires de misère pour que les ménages ne puissent faire d’économie comme ça quand on coupe les salaires la grève cesse d’elle même enfin dernière question: connaissez vous l’invention la plus parfaite de l’HOMME?
Il faut se donner une raison et penser à l’avenir.
Tenez bon! Ali et ses thuriféraires ne se rendent pas comptent qu’ils ont répandu du gaz dans toute l’atmosphère du Gabon; mieux, ce sont eux même qui vont produire l’étincelle qui va tout faire sauter!
Wait and see.
C’est la plus dangereuse des grèves qui commence,être présent mais ne rien faire. Solutionnez les problèmes au lieu de sacrifier la jeunesse.
Tout ce que Ali veut, c’est qu’on dise que les enseignants sont dans les salles de classes, les fonctionnaires dans leurs bureaux. Il se fout de savoir que bien qu’étant en poste, personne en travaille……!