Ne supportant pas que son ex-concubine soit passée à autre chose, Ousman Abdraman Zene va laisser éclater sa colère. Ce ressortissant tchadien va s’introduire dans le domicile de celle-ci dans la nuit du 30 mars, à Franceville, et agresse sa mère et prend la poudre d’escampette avec la somme de 2 millions de francs CFA.

A Franceville, un ressortissant tchadien aigri a agressé la mère de son ex avant de se volatiliser avec 2 millions FCFA. Il a heureusement été rattrapé par la police. © D.R.

 

Delya, est une jeune gabonaise, subissait des violences conjugales d’Ousman Abdraman Zene. Lassée de cette situation, la jeune femme décide de mettre un terme à leur relation pour essayer de se reconstruire avec quelqu’un d’autre. Ce qui n’enchantera pas son ex qui n’a eu de cesse de l’en dissuader en la menaçant de mort elle et sa famille. «Ce monsieur ne s’occupe plus des quatre enfants qu’ils ont eu ensemble et est très violent, c’est ainsi qu’elle a essayé de se reconstruire en ayant une autre relation avec un autre homme mais en apprenant cela, ce délinquant a fait suivre et surveiller ma fille, son nouveau copain et son premier fils», a confié la mère de Delya sur la page Facebook d’un activiste très suivi.

«Il a longtemps violenté ma sœur verbalement et physiquement, suivi des menaces de morts à l’égard de ma grande sœur ma mère et mon neveu (le 1er fils de ma sœur)», a déclaré, pour sa part, le frère de Delya.

Persuadé qu’il avait encore de l’emprise sur son ex-concubine, Ousman Abdraman Zene n’a pas hésité à se rendre à plusieurs reprises dans son domicile où elle y vit avec sa mère de 64 ans et ses frères. «Un dimanche Ousman est venu à la maison, il m’a demandé où est ma fille et je lui ai répondu qu’elle était sortie, il a insisté et a commencé à m’insulter. J’ai eu peur donc je suis allée appeler Yacouba pensant qu’en le voyant il allait partir, mais il est resté là et a continué à m’insulter puis est parti quelques instant après», a déclaré la victime (mère de Delya).

Seulement trois mois de prison fermes

Dans le but de mettre à exécution ses menaces, Ousman Abdraman Zene entre dans la concession de son ex-conjointe en escaladant la barrière et cherchera par tous les moyens à s’introduire dans la maison. «Le mardi 30 quand il est revenu, il a escaladé la barrière et on a entendu un bruit. Je me suis demandé ce que c’était et l’enfant m’a dit maman c’est Ousman on fait comment ? Puis il a commencé à casser la porte il n’a pas réussi il a essayé plusieurs porte il n’a pas pu c’est en essayant par la grande porte et aidé par une barre de fer qu’il a réussi à s’introduire dans la maison. On a fui par le couloir et on a fermé la porte. On a essayé de passer par la fenêtre, moi n’ayant pas réussi à m’échapper il m’a attrapé et m’a mis plusieurs coups de couteaux sur la tête il a crié qu’il est venu me tuer tout en me demandant où est ma fille, il a dit le Gabon c’est pour lui, il peut payer un Gabonais et de toutes les façons, il ne craint pas la prison», a-raconté Delya.

Après tous ces épisodes traumatisant, la mère de Delya s’en sort saine et sauve et la famille décide de porter plainte contre le bourreau Ousman qui écope de huit mois de prison dont trois mois ferme et 5 mois de sursis avec une amande de 2 millions pour la mère et 700.000 francs CFA pour Delya. Chose qui déplait et attriste fortement la famille qui reste dans la crainte d’une récidive de leur bourreau, une fois sorti de prison.

Auteur : Marie Liliane Obouka

 
GR
 

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