Après un arrêt d’activité observé depuis le 13 avril dernier, les transporteurs de la ville de Franceville ont repris leurs activités de transport au sortir d’une réunion de clarification, le 22 avril à Franceville, entre le maire de la commune de Franceville et le bureau du syndicat des transporteurs du Haut-Ogooué.

Après une réunion de clarification avec le maire, le 22 avril 2022 à Franceville, les transporteurs ont décidé de lever leur mouvement de grève lancé le 13 avril. © Facebook

 

Après quelques jours de perturbation, la quiétude est revenue dans le secteur des transports à Franceville. Les transporteurs de la commune ont repris du service grâce à l’implication de la municipalité. En effet, le maire de Franceville a réuni les transporteurs, le 22 avril, dans le but de connaître les tenants et aboutissants de ce mouvement d’humeur ayant perduré pendant un peu plus d’une semaine. Depuis les 13 avril, les taximen sont en grève, pour soutenir un de leur collègue interpellé par le maire. La facturation des trajets était à l’origine de l’interpellation problématique. Le maire a brandi un arrêté pour édifier ses interlocuteurs.

«Que vous descendiez à la Bicig, au Trésor ou au Centre de formation professionnel, vous devriez payer 200 francs alors que ce n’est pas ce que dit l’arrêté. L’arrêté dit que ces différentes destinations intermédiaire sont à 100 francs jusqu’au Centre. Exaspérées, les populations se sont plaintes pour dénoncer cela, garant du maintien du bon ordre public dans la cité, ce matin nous avons reçu aussi bien les élèves, Sogatra, que le syndicat des transporteurs. Dieu merci au sortir de là, tout le monde est revenu à de meilleurs sentiments. Le transport va reprendre dans la ville pour soulager nos populations», a déclaré Joachim Leckogho sur Gabon 1re.

Les opérateurs économiques ont visiblement compris les explications qui leur ont été fournies par la municipalité. «Nous sortons de cette réunion très riches il faut le reconnaître, au-delà du mouvement d’humeur qu’ont présenté les transporteurs ce matin nous sommes restés près de deux heure de temps avec le maire pour discuter sur la question et on a compris qu’il y avait des éléments que le syndicat n’avait pas sous sa main pour pouvoir regarder l’action de fond en comble. Qu’à cela ne tienne, on va retenir une chose, que tout va rentrer dans l’ordre et nous allons tout mettre en œuvre pour que les textes mis en vigueur soient respectés de part et d’autre, non seulement dans la commune de Franceville mais aussi dans toute la province du Haut-Ogooué en matière de transport», a déclaré le Président du syndicat des transporteurs urbains du Haut-Ogooué.

Auteur : Marie Liliane Obouka (Stagiaire)

 
GR
 

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