France : Lesly Moussavou, étudiante gabonaise en thèse menacée d’expulsion
La commune de Brenoux en Lozère, en France, n’a pas donné une suite favorable à la demande d’autorisation provisoire de séjour (APS), introduite en mai 2020 par Lesly Moussavou. Du coup, l’étudiante gabonaise en thèse, enceinte et âgée de 35 ans est menacée d’être expulsée du pays d’Emmanuel Macron d’ici à 45 jours.
Le compte à rebours est lancé pour Lesly Moussavou, étudiante gabonaise en thèse âgée de 35 ans et menacée d’être expulsée de France. Master I en management des ressources humaines et un Master II en école de commerce MBWAY, elle souhaitait compléter son parcours supérieur par deux diplômes universitaires et a donc fait une demande d’autorisation provisoire de séjour (APS), en mai 2020, qui lui a été refusée. Dès lors, Lesly Moussavou qui vit dans la commune de Brenoux en Lozère, s’est retrouvée en situation irrégulière.
«Je n’ai pas compris ce premier refus. J’avais recommencé un diplôme universitaire après mon Master 2, et la Préfecture m’a refusé mon titre de séjour sous prétexte que la demande est arrivée après le diplôme le plus élevé», a-t-elle expliqué à Franceinfo, le 9 octobre dernier. L’expulsion de la Gabonaise n’a pas eu lieu en raison de sa grossesse, qui la rendait intransportable. Ce 11 octobre, elle a reçu une convocation, afin de se voir signifier une assignation à résidence. Cette injonction va la conduire à devoir restituer son passeport à la préfecture, pointer régulièrement au commissariat de police avec sa fille de trois mois dans les bras et sans véhicule personnel, et être reconduite à la frontière dans un délai de 45 jours maximum.
Une vie bien intégrée
«Je suis passée par toutes les émotions. Je ne vais pas me défenestrer car j’ai ma petite fille, mais j’avoue que cela m’est passée par la tête», a raconté Lesly Moussavou, pourtant très bien intégrée à Brenoux, qui compte 40 000 âmes. «Il y a 15 jours, il y a eu une Fête des Voisins et c’était impensable qu’ils ne soient pas là. Lesly et son mari participent à tous les évènements du foyer rural et de la mairie. Et depuis qu’ils connaissent la situation, les habitants du village sont choqués et les soutiennent unanimement», témoigne d’ailleurs Clèmence Gouret, une habitante de Brenoux.
En effet, Lesly Moussavou et son époux, de deux ans son ainé et professeur d’espagnol, sont arrivés à Brenoux en 2019. Le couple a donné naissance à Tamarah, aujourd’hui âgée de 3 mois. Une vie simple et tranquille en Lozère, avec tout pour être heureux. Mais hélas. Lesly Moussavou et ses amis ont ainsi saisi les autorités préfectorales de Brenoux pour la délivrance d’un titre de séjour. Un rassemblement de soutien a même été organisé ce 11 octobre devant la Préfecture de la commune.
6 Commentaires
Maman, à 35 ans faut déjà rentrer au pays travailler et cotiser pour les impôts, pas tjrs chercher trop de diplômes.
Quelles impôt. Le pays est devenu trop risqué. La CNSS on cotise pour ne plus avoir de retraite grâce à une gestion moyenageuse des fonds de retraite, la consécration de cette institution à une gestion exclusive par les familles altogovéennes qui l’ont pillé et mis à genoux avec des effectifs pléthoriques. Le Gabon où l’expression « on est mieux chez soi » avait un sens est derrière nous aussi longtemps que nous continueront avec le PDG et les Bongo. On est aussi mal dans notre pays qu’ailleurs. Au moins nos droits humains et libertés sont respectés.
Toujours et encore les Bongo + le G2, que dire… Espérons ne pas finir comme la Somalie et parler de pirates gabonais une fois qu’ils auront tout pillé et il ne nous restera que nos yeux pour pleurer pendant qu’ils se la couleront douce à Londres ou en Arabie Saoudite. Dieu protège le Gabon.
J’ai un peu lu sur la situation de cette compatriote. Si vous avez ses coordonnées, il faudrait la contacter. Car sa situation ne peut vraiment se débloquer qu’en passant par un avocat qui connaît la législation. C’est assez étrange qu’on veuille l’expulser alors que son mari est professionnellement bien inséré.
Je n’aurais jamais imaginé que les gabonais allaient s’expatrier dans le monde entier fuyant la misère dans notre Gabon riche.
Les gabonais recherchent même du travail en guinée équatorial, au tchad, en Centrafrique etc. Qui aurait pu croire à cela dans les années 90. Des gabonais qui jouent au championnat de football de la RDC.
Aujourd’hui les retraités pour percevoir leur droit sont obligés de barrer la route comme les étudiants de l’union qui réclament leur bourse.
A la CNSS, le directeur général n’a pas moins de 10 millions de fcfa par mois, la caisse compte plus de 3000 salariés pour quel travail? La vérité est que la caisse est en faillite, trop de détournement financier. Qu’a fait le gabonais au bon Dieu pour mériter un tel sort?
Voila on.part pour les études .mais c’est pour tomber enceinte tout ca pour avoir la Nationalité.