En marge du forum mondial de l’alimentation à Rome, le commissaire général au Plan s’est entretenu avec le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Vulgain Andzembe Tsiegori a rappelé à Qu Dongyu les ambitions du Gabon : diversifier l’économie en tirant profit du secteur agricole tout en évoquant l’appui technique dont le Gabon a besoin afin de réduire le déficit budgétaire pour l’optimisation des zones agricoles.

Vulgain Andzembe Tsiegori et Qu Dongyu lors de leur échange. © D.R.

 

À Rome où il représentait le Gabon à la quatrième édition annuelle du Forum mondial de l’alimentation (FMA 2024), Vulgain Andzembe Tsiegori, le commissaire général au Plan, s’est en marge des travaux entretenu avec le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Qu Dongyu. S’il s’est félicité de la participation du Gabon à cette rencontre, il a souligné la position stratégique du pays tant, a-t-il estimé, ses richesses minérales, peuvent contribuer à assurer la suffisance alimentaire et à améliorer la production agricole dans le pays.

Le pays, a souligné Vulgain Andzembe Tsiegori, ambitionne de diversifier son économie et mise sur l’agriculture pour tirer profit de ses ressources naturelles. Selon un communiqué de la FAO, le commissaire général au Plan a tout aussi indiqué que le gouvernement gabonais avait collaboré avec le Centre d’investissement de la FAO pour instaurer des zones agricoles à haut rendement en milieu rural. L’idée, créer de la richesse et de l’investissement pour les jeunes, accroître la production agricole et améliorer la suffisance alimentaire, au moyen d’une agriculture climato-intelligente.

Une planification globale des projets

Notant qu’il y avait un déficit budgétaire, il a insisté sur la nécessité d’un appui technique pour renforcer les capacités et réduire ce déficit. Dans sa démarche, Vulgain Andzembe Tsiegori a indiqué que le gouvernement a pour priorité de promouvoir des aliments sains avec la collaboration de la FAO, afin de produire en quantité suffisante des aliments sains accessibles à tous tant, a-t-il fait savoir, le pays est confronté à un déficit vivrier et à la malnutrition dans les zones rurales.

«Le directeur général a réaffirmé la volonté de la FAO de continuer à fournir une assistance technique au Gabon. Il a également indiqué que la priorité était de trouver des denrées dont la production pourrait être développée par les petits exploitants agricoles, et que la mobilisation des ressources suivrait dès lors qu’il y aurait une base solide, assortie d’une planification globale des projets pour les produits concernés», souligne le communiqué de la FAO selon lequel, Qu Dongyu a déclaré que le développement rural, la transformation des systèmes agroalimentaires et la création d’emplois pour les jeunes dans l’agriculture étaient des objectifs interdépendants et ne pouvaient être réalisés séparément.

 
GR
 

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