Lundi 5 août, autour du vice-premier ministre de la Transition, le Comité de pilotage chargé de la préparation du Forum Chine-Afrique (Focac) de septembre 2024 s’est réuni pour examiner le document de synthèse formulé à cet effet par le Comité technique composé de divers experts des ministères sectoriels. Le Gabon voit en ce forum une opportunité de renforcer sa coopération avec la Chine.

Alexandre Barro Chambrier dirigeant les travaux, le 5 août 2024. © D.R.

 

Sous la coordination du vice-premier ministre Alexandre Barro Chambrier, les membres du gouvernement, dont le ministre des Affaires étrangères, Régis Onanga Ndiaye, ont passé en revue les axes de coopération entre le Gabon et la Chine. À trois semaines du Forum Chine-Afrique (Focac), la partie gabonaise affine sa copie. «La Chine et le Gabon ont commencé leurs relations diplomatiques il y a une cinquantaine d’années et l’année dernière cette relation a atteint un nouveau stade : c’est devenu une relation de niveau stratégique», a commenté à l’issue de la rencontre, le ministre des Mines Gilles Nembe.

«Le forum Chine-Afrique est l’opportunité pour les entreprises gabonaises de se retrouver en Chine avec leurs partenaires chinois. Durant ces rencontres, discuter de comment collaborer ensemble, comment ensemble trouver des solutions aux problématiques que pourraient connaître les Gabonais», a-t-il ajouté. La Chine ayant rehaussé sa relation avec le Gabon au niveau stratégique, la partie gabonaise appréhende le Focac comme «une forme de compétition» dans laquelle elle doit se rendre avec des «dossiers bien préparés afin de négocier au mieux les intérêts de notre pays dans le cadre d’une coopération bilatérale gagnant-gagnant», a souligné Régis Onanga Ndiaye.

Instantanés de la rencontre. © D.R.

Le document de synthèse à soumettre au président de la Transition

Le Comité technique a à juste titre, été invité à enrichir et compléter la liste des projets structurants à fort impact économique et social, conformément à la vision et aux priorités du Plan national de développement pour la transition (PNDT). Au terme de 50 ans de coopération avec la Chine, le gouvernement de la Transition estime que le Gabon aurait pu faire mieux. «Et ce mieux, nous devons le faire pour les 50 prochaines années. C’est-à-dire négocier avec la partie chinoise la réalisation d’un certain nombre de projets structurants pour notre pays, au regard des besoins qui sont les nôtres», a-t-il indiqué.

La partie gabonaise envisage le renforcement de cette collaboration dans les domaines de l’énergie, l’eau, les transports, les grandes infrastructures. «Tous ces grands dossiers nous les avons examinés aujourd’hui. Le travail n’est pas complètement achevé. Les experts poursuivent les réflexions afin que d’ici la fin du mois, nous puissions avoir des dossiers bien préparés», a dit Régis Onanga Ndiaye. La prochaine rencontre devrait avoir lieu après les festivités liées à la fête nationale, en vue de finaliser le document de synthèse à soumettre à l’appréciation du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema.

 
GR
 

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