Formation : Les personnels onusiens et la «Théorie du changement»
A l’initiative du système des Nations unies, partenaires et personnel des agences onusiennes prennent part, du 28 au 29 novembre à Libreville, à un atelier de renforcement de capacités en matière de planification stratégique.
Recommandation majeure des travaux du système des Nations unies, en juillet dernier à Lambaréné, un atelier de formation sur la «Théorie du changement» s’est ouvert ce 28 novembre à Libreville. Initiée par le système des Nations unies, cette formation de 48 heures vise à contribuer au renforcement des capacités des partenaires et personnel des agences onusiennes.
L’objectif recherché est de développer une compréhension commune des approches de programmations nécessaires pour les différents exercices de planification stratégique, notamment dans la mise en œuvre des Objectifs pour le développement durable (ODD).
Ouvrant les travaux, le représentant résident intérimaire du système des Nations unies a insisté sur le caractère de la consolidation des liens de collaboration, que vise cette formation. Au-delà, a expliqué Bourema Massembo, «celle-ci permettra également d’échanger pour voir de manière pratique, comment faire jouer efficacement les avantages comparatifs des agences des Nations unies au bénéfice du développement du Gabon, cause que nous servons tous».
Plusieurs thèmes sont au programme de ces 48 heures d’échanges : «Théorie du changement», «Log Frame et Undaf (Plan cadre des Nations unies pour le développement, ndlr)», «Undaf et Droits humains», «Harmonisation ODD, Plan stratégique Gabon émergent et Undaf», «Dividende démographique», etc.
«Ces thèmes vont être abordés sous un angle pratique et de partage d’expérience, afin de permettre aux agences des Nations unies d’appuyer des programmes de développement qui vont participer à l’amélioration des conditions de vie des populations gabonaises», a insisté Bourema Massembo.
Une initiative saluée par la partie gabonaise. «Le gouvernement a le privilège d’avoir plusieurs agences des nations unies qui l’appuient dans son processus de développement. Et l’année 2017 est essentielle en matière de planification : le gouvernement va finaliser sa version renouvelée du PSGE, pour un nouveau plan quinquennal de cinq ans», a déclaré le directeur général de la Planification au ministère de l’Economie, Joseph Paul Ibouili Maganga.
En gros, cette rencontre vise à réfléchir sur les avantages comparatifs des agences du système des Nations unies avec, en filigrane, la prise en compte du Plan cadre des Nations unies pour le développement 2018-2022.
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