Formation des agents publics: le Gabon relance le concours de l’ENA après 5 ans de pause
Après cinq années d’attente, la Direction générale du budget et des finances publiques vient d’annoncer la formation, à l’École normale d’administration (ENA), des agents des hiérarchies A2, B1, B2 et C. La session 2023-2024 doit permettre à 100 agents de la Fonction publique des cycles concernés de se former afin de monter en catégorie ou en grade.
Expression de la volonté du gouvernement de la Transition d’apporter un souffle nouveau au sein de l’administration gabonaise, le concours d’entrée à l’École normale d’administration (ENA) se tiendra cette année après cinq ans d’interruption. En vue du lancement de ce concours pour l’année 2023-2024, la Direction générale du budget et des finances publiques mettra en formation 100 agents désireux de changer de catégorie.
Les 100 places disponibles prendront 40 agents de catégorie A, hiérarchie A2 ; 25 agents catégorie B, hiérarchie B1 ; 29 agents de la catégorie B, hiérarchie B2 et 6 agents de la catégorie C.
La tenue de ce concours de l’ENA fait suite à la correspondance, le 6 octobre dernier, du ministre de la Fonction publique à son collègue des Comptes publics. Pour cette année, il s’agira de mettre en place des filières spécialisées dans la gestion de ressources humaines, mais aussi dans celles liées aux activités tertiaires. Ce qui devrait limiter la sortie des étudiants vers l’extérieur.
En 2018, le Gabon avait décidé de geler les recrutements, les titularisations, les avancements, les changements de grade et de catégorie dans la Fonction publique et dans les établissements publics. L’objectif, disait-on, était de parvenir à une maîtrise de l’évolution de la masse salariale de l’État et à une meilleure gestion des ressources humaines. Seuls les secteurs prioritaires tels que la santé, l’armée et l’éducation, où les besoins en personnels sont importants étaient autorisés à recruter.
2 Commentaires
Vous êtes des journalistes ou des journaleux, les textes de création de l’école National d’administration ne permet pas d’y accéder sans la maîtrise ou le bac+5
Depuis que Mouang Mbading a enrichi votre vocabulaire avec le mot journaleux, vous vous en servez pour qualifier à tout-va même les professionnels du métier. Merci pour l’injure.
Sans doute auriez-voulu que nous écrivions un livre au sujet de l’Ena du Gabon. Retenez, cher donneur de leçon, qu’il y a plusieurs genres journalistiques dont le compte-rendu. Cet article, qui n’est ni une analyse ni un commentaire (deux autres genres journalistiques), ne fait que rendre compte du communiqué de la Direction générale du budget et des finances publiques. C’est à elle que vous devez vous adresser. Ah, les savants gabonais ! Merci tout de même de continuer à nous suivre.