Le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique Centrale (Gimac) et l’École communautaire de monétique d’Afrique centrale (ECMAC), basée à Libreville, ont récemment signé une convention de partenariat visant à renforcer la formation des jeunes apprenants aux métiers de la monétique et des transactions électroniques sécurisées.

L’ECMAC forme des spécialistes en monétique et sécurité des systèmes d’information, en transactions électroniques sécurisées, en gestion et/ou maintenance des automates bancaires. © D.R.

 

Le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique Centrale, dont l’objet principal est la promotion de la monétique interbancaire, la régulation, la supervision et la fourniture des services de paiement, s’est récemment engagé au côté de l’ECMAC, établissement privé d’enseignement supérieur reconnu par l’État gabonais, pour diffuser une formation aux métiers de la monétique et des transactions électroniques sécurisées.

La monétique occupe une place prépondérante dans le programme d’étude de l’École communautaire de monétique d’Afrique Centrale. Complexe et organisé en nombreux domaines, le monde de la monétique nécessite des spécialistes à forte compétence et en évolutions permanentes. Pour les deux organismes, cette collaboration serait ainsi une réponse efficiente à la question de l’adaptation formation-emploi. De même elle permettra de favoriser le développement des nouveaux métiers qui gravitent autour de l’inclusion financière.

Le fondateur de l’ECMAC, Emile Kombila et son partenaire, Valentin Mbozo’o, le directeur général du Gimac. © D.R.

Selon l’ECMAC, le challenge est de parvenir à réduire la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur des transactions sécurisées et métiers connexes en Afrique centrale. Ce qui contribue non seulement à la lutte contre le chômage, mais aussi à la vulgarisation de ces métiers encore peu connus en Afrique. En effet, complexe et organisé en nombreux domaines, le monde de la monétique nécessite des spécialistes à forte compétence et en évolutions permanentes.

«L’Afrique souffre d’une pénurie de compétences locales sur les questions de sécurité des moyens de paiement, des systèmes monétiques interbancaires. Une formation existe pourtant, mais très mal connue dans la sous-région», a indiqué le fondateur de l’ECMAC, Émile Kombila.

L’ECMAC est un établissement privé d’enseignement supérieur reconnu par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, du Transfert de technologies. Il forme des spécialistes en monétique et sécurité des systèmes d’information, en transactions électroniques sécurisées, en gestion et/ou maintenance des automates bancaires, nécessaires aux entreprises du secteur bancaire, microfinance, opérateurs télécom, assurances et la grande distribution, en Licence et Master professionnels.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Lomani dit :

    Bonne initiative! bravo pour cette avancée

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