En mai dernier, la FIFA avait condamné le Gabon à payer plus de 500 milles euros (environ 300 millions de francs CFA) à l’ex-coach des Panthères, Patrice Neveu «limogé abusivement». Depuis lors, de l’eau a coulé sous le pont. Et l’ancien entraîneur n’a toujours pas été payé. Il a récemment décidé de traîner la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) devant l’instance faîtière du football mondial afin d’entrer en possession de ses émoluments. Faute de quoi, le pays d’Aubameyang pourrait être suspendu de toutes les compétitions internationales. Pour lui, le temps de la diplomatie est révolu.

La plainte de Patrice Neveu pourrait entrainer la suspension du pays d’Aubameyang de toutes les compétitions internationales. © D.R.

 

L’ancien coach des Panthères du Gabon, Patrice Neveu, pourrait-il compromettre la participation du pays de Bruno Ecuele Manga aux prochaines compétitions internationales ? La question se pose d’autant plus que le weekend écoulé, plusieurs médias internationaux ont révélé que le Français et son avocat ont saisi la Fédération internationale de football association (FIFA) afin d’obtenir la suspension du Gabon de toutes les compétitions internationales. Après un peu plus de quatre années passées sur le banc des Panthères, c’est désormais le divorce et le désamour total.

À la suite de l’élimination des Panthères du Gabon, par les Mourabitounes de Mauritanie, de la Coupe d’Afrique des Nations (Can), Côte d’Ivoire 2023, l’entraineur français avait été limogé. L’idylle entre le sélectionneur et le Gabon s’est estompée. Contestant ce limogeage, estimant avoir été abusivement licencié, il avait porté le différend devant les instances de la FIFA qui lui avaient donné raison. La Fegafoot était donc condamnée à verser exactement 522 000 euros (Plus de 342 millions de francs CFA) à Patrice Neveu. Sauf qu’elle ne s’est toujours pas exécutée jusqu’alors. 

Avec son avocat, l’ancien sélectionneur du Gabon a, de nouveau, saisi la FIFA dans le but de faire pression sur le pays voire d’obtenir la suspension du Gabon de toutes les compétitions internationales. Jeune Afrique, qui rapporte cette actualité, souligne que «l’ancien sélectionneur du Gabon a estimé que la plaisanterie avait assez duré et que le temps de la diplomatie était révolu». 

À Libreville, on parle de «chantage». Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un «chantage», selon une source proche du dossier, relève l’Agence gabonaise de presse (AGP) qui ajoute que «Patrice Neveu semble ne pas encore s’être remis de son éviction à la tête de la sélection nationale du Gabon». Mieux, notre confrère précise qu’il s’agit d’«un dossier pourtant rangé depuis lors, dans les tiroirs, côté Gabonais, en raison de l’accord conclu avec ce dernier lors de son licenciement».

L’affaire est remise au goût du jour alors que les Panthères du Gabon commencent dans quelques jours la campagne éliminatoire pour la Coupe d’Afrique 2025. Mais aussi, la Coupe du monde 2026 est en ligne de mire.

Ce dossier n’est donc pas pour donner la sérénité au groupe désormais dirigé par son successeur, Thierry Mouyouma, qu’il avait d’ailleurs traité de «petit monsieur comme ça». Quoi qu’il en soit, la balle est dans le camp de la Fegafoot qui devrait apporter une réponse appropriée pour éviter au Gabon, une disqualification pour les prochaines compétitions internationales.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. ACTU dit :

    Cher frere Patrice Neveu, vous avez raison de reclamer votre salaire car tt travsil merite salaire. Mais seulement vs avuez choisi de travailler pour la mauvaise Team,la plupart ont quitter ou ont ete forced de quitter le bateau…

    Bon courage a vous et bonne chance!

  2. Jean Jacques dit :

    Il ya la justice, papa les pays comme le vous n’est pas le premier, le pays a une réputation faire les affaires le Gabon il faut bien réfléchir.

  3. Hermann O. dit :

    Voilà le mal du Gabaon. Morceau choisi: dossier rangé dans les tiroirs en raison de l’accord conclu.. ». Quelle est la substance de cet accord? La Fegafoot a -t-elle respecté les termes de cet arrangement? A t-on un document qui puisse confirmer que les parties s’étaient accordées sur une séparation amiable. Rien, Rien, rien…Et notre réputation est une nouvelle fois mise à mal. Amateurisme quand tu nous tiens.

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