Football I Accusations de Stéphane Nguema : L’ANFPG prépare sa contre-attaque

L’Association nationale des footballeurs professionnels du Gabon (ANFPG) a réagi, le 8 mars, aux propos de Stéphane Nguema, qui l’accuse d’avoir surfé sur l’affaire de pédocriminalité dans le sport en montant un «complot» visant le président de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot). La structure présidée par Remy Ebanega se réserve le droit, au cours d’une prochaine communication, «d’apporter ses éclaircissements quant aux affabulations de Stéphane Nguema».

L’ANFPG et Remy Ebanega (Photo) bottent-ils en touche après les accusations de Stephane Nguema ? © D.R.

Après les graves accusations de Stéphane Nguema, la réaction de l’Association nationale des footballeurs professionnels du Gabon (ANFPG) était vivement attendue. La plateforme de défense des intérêts des footballeurs a effectivement réagi par voie de communiqué, le 8 mars, mais pas comme l’espérait l’opinion, se contentant d’annoncer sa prochaine contrattaque.

Lors d’un point-presse, 24 heures plus tôt à Libreville, l’ancien international gabonais a révélé que l’ANFPG, dont il était secrétaire général, a surfé sur l’affaire de pédocriminalité dans le sport en montant un «complot» visant à renverser Pierre Alain Mounguengui, l’actuel président de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) dont le mandat s’achève en avril prochain.

«Des déclarations qui semblent banaliser ces crimes en les liant à de simples enjeux électoraux d’une fédération sportive et qui porterait à faux le travail déjà abattu par la justice gabonaise dans cette affaire», a déclaré l’ANFPG. Toutefois, l’ANFPG se réserve le droit, au cours d’une prochaine communication, «d’apporter ses éclaircissements quant aux affabulations de Stéphane Nguema». Du reste, la structure présidée par Remy Ebanega a condamné «les abus sexuels dans le sport en général en dans le football en particulier, et continuera d’œuvrer pour le respect, l’intégrité et la dignité des footballeurs. Par conséquent, nous laissons le soin à la justice gabonaise de sanctionner avec la plus grande énergie tous les coupables de ces actes».