Les équipes U13, U15 et U17 de l’AS Mangasport ont remporté, dimanche 7 juillet à Moanda, leurs finales respectives, dans le cadre du championnat de la sous-ligue de football de la Lebombi-Leyou. Un succès qui intervient au moment où de forts doutes subsistent sur la reprise des championnats nationaux et partant, sur l’avenir de ces jeunes passionnés.

Des joueurs de l’équipe U17 lors de la demi-finale. © AS Mangasport

 

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La suprématie de Mangasport dans le Haute-Ogooué, au-delà de ses exploits au niveau national, ne s’est pas démentie. Dans leur fief au Stade Henri Sylvoz de Moanda, les équipes des moins de 13 (U13), 15 (U15) et 17 ans (U17) ont presque survolé le championnat de football de la sous-ligue de la Lebombi-Leyou. Elles ont toutes les trois fini championnes de leurs différentes catégories.

Les équipes des U15 et U17 étaient opposées en finale dimanche à leurs deux homologues de AU Pro FC. Les deux rencontres se sont soldées par des tirs au but après le match nul et vierge des U17 et le score de 1-1 pour les U15. Les jeunes de moins de 13 ans ont quant à eux été les premiers à se distinguer en arrivant à la tête du classement, engrangeant 30 points sur les 30 possibles lors de la compétition. 

Au siège de l’AS Mangasport, on célèbre «une saison exceptionnelle» rendue possible, selon certains, par le travail abattu ces derniers mois par le bureau que dirige Jean Ondo Ella. Des encadrants que l’on dit particulièrement regardants sur la formation des jeunes talents de ce club ayant remporté 9 fois le championnat du Gabon. «Avec cette génération talentueuse, l’AS Mangasport peut envisager l’avenir avec optimisme. Ces jeunes joueurs ont le potentiel pour intégrer l’équipe première et porter haut les couleurs du club dans les années à venir», estime un commentateur. 

© AS Mangasport

Seulement, le succès de ces jeunes intervient au moment où les instances nationales du football ont dû récemment déclarer la saison 2023-2024 blanche. La principale raison : un défaut de financement des championnats domestiques. Le problème subsistant, rien ne permet de dire à l’heure actuelle qu’il n’en sera pas de même pour la saison 2024-2025 que l’on projette de démarrer en septembre ou octobre prochain. En attendant, des raisons sont données à ces jeunes passionnés de douter de leur avenir dans le domaine. «Nous sommes entrain de tuer une génération de footballeurs. Aujourd’hui, j’ai peur pour notre football», a d’ailleurs déclaré Landry Nkeyi, président de l’Association des clubs de D1 et D2, face à la presse le week-end dernier.

 
GR
 

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