FMI : l’Afrique obtient un troisième siège au Conseil d’administration
Lors des assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, un nouveau siège a été attribué à l’Afrique subsaharienne au sein du conseil d’administration du FMI, portant à trois le nombre total de sièges pour le continent. Cette décision répond aux appels pour une représentation plus équilibrée et marque une avancée significative dans le renforcement de la voix africaine dans la gouvernance économique mondiale.
Les assemblées annuelles du FMI et du groupe de la Banque Mondiale se sont conclues à Washington par une décision historique en faveur de l’Afrique subsaharienne. Le conseil d’administration du FMI, désormais élargi à 25 sièges, accueillera un troisième siège pour le continent africain, dont deux spécifiquement réservés à l’Afrique subsaharienne. Cette résolution, prise à la suite des réunions de Marrakech en 2023, vise à mieux représenter les dynamiques régionales au sein de l’institution.
Cette attribution s’inscrit dans un contexte de plaidoyer intensif des pays africains en faveur d’une représentativité accrue, non seulement au FMI, mais aussi au sein de toutes les organisations influentes du système financier mondial. Le FMI espère ainsi instaurer une prise de décision plus inclusive et refléter plus fidèlement les réalités économiques globales, en intégrant davantage les voix des économies en développement.
Le conseil d’administration du FMI, qui supervise les activités courantes de l’institution, se compose de membres exerçant un rôle stratégique. Il se penche sur des questions allant des examens économiques des pays membres à des questions d’envergure mondiale. Bien que les décisions soient généralement prises par consensus, chaque pays dispose d’un droit de vote basé sur une combinaison de voix de base et de voix fondées sur la quote-part, reflétant ainsi le poids économique des pays.
Cette nouvelle configuration, qui prendra effet le 1er novembre 2024, répond à une demande croissante pour une réforme de la gouvernance mondiale. Elle vise à renforcer la présence africaine dans les instances économiques internationales, ouvrant la voie à une meilleure prise en compte des enjeux régionaux et à une coopération renforcée pour le développement économique et social du continent.
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