Le consul général de France à Libreville, Etienne Léandre, a présenté, le 6 janvier 2015, les démarches relatives à la délivrance des autorisations d’entrée dans l’espace européen. Pour lui, ces opérations sont améliorées et allégées, au point d’avoir permis une augmentation du nombre de visas délivrés.

Le consul général de France à Libreville, Etienne Léandre (à droite), avec Georges Goyon, 1er secrétaire de l’ambassade de France au Gabon. © Gabonreview

Le consul général de France à Libreville, Etienne Léandre (à droite), avec Georges Goyon, 1er secrétaire de l’ambassade de France au Gabon. © Gabonreview

 

Le consulat général de France à Libreville a ouvert ses portes aux hommes de médias pour leur donner l’opportunité de cerner les mécanismes de délivrance des visas. Selon Etienne Léandre, cette opération visait à montrer aux usagers que «le consulat est là pour les aider, pour faciliter leur déplacement afin qu’ils n’aient pas de désagréments ». Autrement dit, il estime que le consulat de France à Libreville veut accentuer la fluidité des relations entre les deux pays. «Il ne faut pas prendre le passage au consulat comme quelque chose de vexatoire. Mais, il faut le prendre comme une aide permettant de mieux aborder le séjour en France », a-t-il déclaré, faisant remarquer que la police française de l’air et des frontières est intransigeante lorsqu’il manque un document au dossier de voyage.

Le consulat a donc, en amont, un rôle primordial dans la mesure où il aide le potentiel voyageur à se prémunir contre les aléas du voyage. Si le processus d’obtention des visas semble laborieux, il n’en demeure pas moins qu’à contrario, le taux de visas délivrés augmente de manière croissante. En 2014, l’on a enregistré 15.559 demandeurs de visas. Ce qui représente 3800 personnes, soit 32,2% de plus qu’en 2011. Pour le consul de France, ces chiffres s’expliquent par l’usage, depuis trois ans, de nouveaux outils, notamment les technologies de l’information et de la communication. Ainsi le remplissage de documents par internet a produit des résultats puisque le taux de refus a été réduit, se situant à 5,9% en 2014. Etienne Léandre le présente comme très inférieur à la moyenne mondiale. Cela a donc induit une délivrance de 14.257 visas en 2014, soit une progression de 45% par rapport à 2011.

Ces aménagements ont également permis d’établir en 2014, 2755 visas de circulation dont un quart pour une durée comprise entre deux et quatre ans. Autrement dit, ces visas offrent des souplesses aux sportifs, entrepreneurs, journaliste, cadres, universitaires, artistes, intellectuels… qui se rendent fréquemment en France. L’on notera, en outre, qu’il y a une forte accélération du nombre de visas délivrés en 2014 à l’endroit des étudiants pour études en France. Un pourcentage qui se situe à plus de 36 % par rapporte à 2013.

Le visa se délivre sous 24 heures au plus tôt et 48 heures au plus tard, après vérifications dans les bases de données des 26 pays constituant l’espace Schengen. Pendant la haute saison, il est recommandé de prendre son rendez-vous plusieurs semaines à l’avance. Un visa pouvant être délivré́ jusqu’à trois mois avant l’entrée dans l’espace Schengen.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. hum hum dit :

    Ça fait plus de 5 milliards de francs … ils en parlent comme s’ils les donnent à n’importe qui.

  2. Sebastein F dit :

    Ne nous voilons pas la face, nous avons besoins de ces émigrés, qu’on le veuille ou non, c’est triste mais c’est comme ca.

  3. Mike Gabonais dit :

    Combien de visas avons nous délivré aux ressortissants français?
    Combien de visas tourisme ont ete ensuite transformé en carte de séjour parce que un tel Dupont a obtenu un job au Gabon.

    Mais bon on est au Gabon…

  4. arsene dit :

    n’importe quoi ces du blabla cela fait déjà deux fois que l’on ma refuser le visa soit disant que j’avais pas précisé mon départ de l’espace schengen pourtant il yavaisi bien cela dans la réservation du billet et mes congé et sans conté le certificat d’hébergement que l’on m’a fourni juste pitié du Gabon je me pose même la question si tous les français qui viennent ici ont même des refus d’entrées

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